L’éducation, avec la santé, sont sans contexte les deux services publics majeurs, essentiels pour l’attractivité du territoire. On peut y ajouter la sécurité indispensable pour tous. Ils constituent même avant cela une impérieuse nécessité pour assurer le maintien des populations en place en particulier en milieu rural. Aussi, comme il existe déjà des mesures législatives visant à ne plus fermer d’école sans l’accord du maire, ma proposition de loi vise à ne plus fermer une classe sans l’accord des conseils municipaux et à permettre de rouvrir une classe à leur demande. Il s’agit aussi d’une mesure de responsabilité et de confiance démocratique, visant à redonner aux élus territoriaux, à la proximité, la capacité à décider de l’avenir de leur territoire dans un cadre de référence, pour défendre une vitalité et attractivité scolaire territoriale, en réponse aux perspectives nouvelles qu’offre la ruralité.Un texte indispensable pour la défense de nos territoires ruraux, bien trop souvent victimes de décisions non concertées et déconnectées des réalités de terrain !
Je vous laisse le soin de la découvrir en détail et vous précise qu’elle a déjà été cosignée par plus de 83 Sénateurs de diverses sensibilités politiques d’une part, et que d’autre part le Président de la République s’était engagé en faveur d’une telle disposition lors de la dernière campagne pour les élections présidentielles.
A noter : la PPL relative à la quatrième année post internat pour les médecins généralistes imposant une installation pour un an sur les territoires en déficit d’offre sera examinée au Sénat le 18 octobre. Il s’agit du projet du groupe LR issu d’une partie de ma PPL visant à lutter activement contre les déserts médicaux qui va bien plus loin que l’annonce précipitée et mal ficelée du ministre de la santé introduite dans le PLFSS. J’amenderai le texte pour étendre la mesure aux dentistes.