
Surtout, je veux souligner que ces 40 ans du TGV sont aussi les 40 ans du renoncement à toute ambition d’aménagement du territoire, pire au renforcement, au creusement, des fractures. La carte des distances à Paris qui place désormais Perpignan au nord d’Aurillac par exemple en témoigne. Le TGV a redessiné la France, renforçant l’attractivité des grandes métropoles et du littoral, oubliant une grande partie de la ruralité, renforçant « la diagonale du vide », n’engageant rien de vraiment significatif pour corriger ce décrochement. Il a aussi renforcer le centralisme à la française avec un réseau qui converge toujours vers Paris.