Les événements diluviens qui viennent de se dérouler dans notre département sont exceptionnels, et par endroit, sans précédent : Le Falgoux, Cheylade,… et tout le secteur autour du Puy Mary en particulier. A l’heure où nos communes sont déjà confrontées régulièrement à des entretiens de voirie, de réseaux d’eau et d’assainissement, ou d’autres équipements publics qui contraignent fortement leurs budgets, il est indispensable que l’état de catastrophe naturelle soit déclaré afin que nos collectivités et leurs concitoyens puissent bénéficier d’aides concrètes quant aux réparations à effectuer suite à ces dégâts. De même la voirie départementale est aussi mise à rude épreuve. Le Conseil départemental doit bénéficier d’un soutien particulier pour rétablir nos routes au plus vite. En milieu rural les déplacements se font en voitures, les routes sont donc indispensables. Cela est à la fois coûteux pour le citoyen, surtout avec l’augmentation très sensible du coût des carburants, mais aussi pour les collectivités avec des réseaux diffus et en altitude. Par ailleurs, c’est un sujet d’anticipation majeur, quant aux épisodes climatiques de plus en plus intenses. Il convient de redonner aux territoires et aux communes les moyens d’entretenir leurs structures, quelles qu’elles soient, et d’engager des actions de preventions qui ne doivent pas peser sur les budgets communaux. En effet il s’agit d’une dépense subie du fait de la géographie ou de la géologie et qui ne présente pas de valeur ajoutée. Beaucoup de communes y sont déjà confrontées et doivent mettre en place des PPR conséquents : vallée de la Cere et du Goul, Saint-Saturnin…. En fait, toutes nos commune sont susceptibles d’y être confrontées. Le fonds Barnier n’y suffira plus et nous devons à la fois accroître les moyens en la matière et déplafonner les niveaux d’intervention. Je ne manquerai pas de m’entretenir et de soutenir ces démarches auprès du Préfet du Cantal dans les jours à venir.