
Lors de l’examen de la loi « climat et résilience », le Sénat a tenu à modérer le gouvernement dont les positions étaient apparues bien éloignées de la réalité vécue par les élus locaux sur le terrain. C’est ainsi que le Sénat a obtenu, lors de l’examen de la loi, plusieurs modifications significatives destinées à adapter et à assouplir l’application de l’objectif de « zéro artificialisation nette ». Même si ces avancées n’étaient pas suffisantes, et devront demain faire l’objet d’assouplissements, elles constituaient quelques améliorations aujourd’hui remises en cause. En effet, le décret relatif à la nomenclature de l’artificialisation des sols publié par le gouvernement, le 29 avril dernier, va à l’encontre de la loi votée par le Parlement sur plusieurs aspects. Il ne tient par exemple pas compte des situations particulières à chaque commune et de la territorialisation des mesures.