
Vous le savez, dans le cadre de la nouvelle législature, qui permet à la majorité sénatoriale d’être davantage écoutée, je défends 5 priorités pour nos territoires et le Cantal en premier lieu bien-sûr, sur lesquelles nous devons avoir des avancées rapides et concrètes.
Je les ai fait valoir en particulier au Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires,
Christophe Béchu, dès sa nomination le 4 juillet dernier. Elles sont largement reprises par mon groupe au Senat et le Président
Bruno Retailleau m’a confirmé la prise en compte de la demande d’inscription prioritaire de 4 Propositions de Loi (PPL) que j’ai déposées ou que j’ai consignées suite aux initiatives de mes collègues. Nous allons encore en débattre ces deux jours lors de nos journées parlementaires.

Ces

priorités absolues pour nos territoires, indépendamment de la priorité nationale pour lutter contre l’inflation et résoudre la crise énergétique dont les gouvernants en place depuis 10 ans portent une grande part de responsabilité, sont les suivantes :

L’urbanisme et le ZAN en particulier pour permettre à nos communes de garder la maîtrise de leur développement : révision des modalités de mise en œuvre, reconnaissance de la différenciation territoriale pour éviter aux territoires ruraux la double peine, et plus grande liberté donnée aux élus locaux (PPL à venir).

La question de l’eau : liberté d’exercice de la compétence par les communes (PPL à venir), amélioration de la gouvernance de ce bien commun, révision du cadre réglementaire pour faciliter l’exploitation de tous les captages et la création de retenues d’eau, et effort financier de l’Etat.

La lutte active contre les déserts médicaux avec l’introduction de mesures plus contraignantes quant à l’installation des médecins libéraux (examen à venir de la PPL).

Le maintien du maillage de nos services publics (avec une triple priorité : santé, éducation et sécurité), avec d’abord des garanties concernant le maintien de nos écoles rurales en redonnant du pouvoir aux maires (prise en compte de la PPL sur le sujet).

Un effort d’investissement public en direction des territoires ruraux garantissant un strict équilibre avec l’effort consenti en milieu urbain et dans les métropoles.

Depuis le début, je plaide pour cet assouplissement dans un premier temps avant d’aller plus loin sur des mesures de différenciation, et surtout sur le fait que nous ne nous auto limitions pas nous mêmes en voulant être trop zélés en réponse aux exigences de l’administration qui va au-delà de la loi dans la mise en œuvre de celle-ci.
Nous avons été nombreux à dénoncer des mesures “hors sol” et inapplicables en l’état pour atteindre l’objectif “zéro artificialisation nette”.