J’ai interpellé ce mercredi le Gouvernement lors des questions d’actualité (QAG), suite à une déclaration du Président de la République devant les préfet, suite à laquelle j’avais déjà réagi. Le combat pour la ruralité, son développement, sa modernisation, son attractivité, est au centre des préoccupations du Sénat sur tous les bancs de l’hémicycle.Alors que la reconquête de cette ruralité, qui a cruellement manqué de vision politique pendant des années, est aujourd’hui possible, nous avons, vous avez, en effet été nombreux à être sidérés par les déclarations du Président de la République.
La ruralité n’est pas un sous-territoire ni pour les immigrés, ni pour ceux qui y vivent. Le problème de l’immigration n’est pas celui d’une répartition territoriale mais d’un contrôle, d’une maitrise et de l’application des textes. Notre ruralité accueille déjà de nombreux étrangers de manière choisie et humaine, et peut s’en enorgueillir, mais nous refusons de devenir une réserve où on les parquerait! Au moment où nous nous battons pour la prise en compte de quelques sujets majeurs pour notre ruralité, par-delà l’actualité de l’inflation des coûts de l’énergie, : services publics, écoles, santé, eau, ZAN…, nous renvoyer cette vision de la ruralité est cruel et méprisant. Il semble que pour certains nous ne soyons destinés qu’à accueillir les migrants pour soulager les banlieues et les éoliennes pour éclairer les urbains !…La ruralité sous territoire de la France, c’est NON !
Décidément les enseignements des dernières élections sur nos territoires ne semblent pas avoir été entendus. A moins que ce ne soit pire encore et qu’ils soient instrumentalisés…. Je vous invite à regarder mon intervention et la réponse de la Ministre.