
C’est pourquoi il me semble essentiel de poser cette question fondamentale de nos territoires, de la réelle représentation de nos populations, de l’aspiration d’une majorité de français à vivre « à la campagne », lors du débat présidentiel qui s’ouvre. A côté des questions de l’autorité et du travail, de la sécurité et de l’immigration, du rapport entre économie et écologie, celle de nos institutions, du rapport entre le national et le local, de la place de nos territoires dans la République, me semble majeure. Elle guidera mon engagement. Elle regroupe des questions aussi essentielles que celles de l’école, de la santé, de l’agriculture et de l’alimentation, de la relocalisation des emplois publics et privés, de la mobilité, du logement, du numérique… Si nous ne réinventons pas ce modèle, les conséquences qu’ont connues récemment les États-Unis ou le Royaume-Uni se présenteront aussi chez nous. Les gilets jaunes en ont été un premier révélateur.