Expérimentation pour favoriser le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA.
21 avril 2021
Notre défi national relève d’une triple exigences :
l’autorité,
le travail et l’emploi,
la représentation réelle de nos territoires et la cohésion nationale.
Le diagnostic est partagé et il nous appartient de relever ce défi collectivement.
Sur le volet « travail », le Sénat a adopté jeudi dernier, contre l’avis du Gouvernement, une proposition de loi initiée par Claude Malhuret, Sénateur de l’Allier et Président du groupe des indépendants. J’ai consigné cette proposition de loi que j’ai bien sûr votée.
La solution expérimentale et innovante proposée vise à conjuguer un accompagnement personnalisé et un complément de revenu transitoire, ce qui est soutenu par l’Association des départements de France (ADF).
L’objectif est de permettre au public bénéficiaire du RSA un retour facilité et non artificiel vers l’emploi. Le cumul temporaire et partiel de la rémunération salariale et du RSA doit le permettre avec l’objectif d’un contrat en CDI à temps complet ou partiel de minimum 24 heures. En outre, un tuteur parmi les salariés qualifiés dans les entreprises de plus de 50 salariés doit faciliter l’intégration du bénéficiaire.
Tout ce qui peut permettre à chacun un retour à l’emploi doit être favorisé pour éviter de maintenir des personnes dans des poches de précarité. Il faut les aider, les accompagner, les inciter, mais sans doute aussi demain aller plus loin vers un véritable écart entre le revenu du travail et celui de l’assistance.
Si le Gouvernement laisse prospérer cette loi à l’Assemblée nationale, nous en ferons le bilan et verrons comment avancer vers une société qui offre des emplois à tous, mais sait aussi récompenser chacun pour l’effort accompli.