
« Voter ce qui est bon pour le pays et pour le Cantal » : la formule est simple et pourtant elle dit tout. Nous avons tant perdu le bon sens de l’action publique… Les parlementaires modérés de droite et du centre, mais aussi d’une gauche de gouvernement, n’ont pas vocation à être une béquille de la majorité présidentielle, mais peuvent être une boussole de cette majorité trop verticale et trop souvent hors sol. Les deux extrêmes, dont celle de gauche va très vite se fracturer et celle de droite continuer à grossir si nous ne savons pas apporter de véritables réponses aux attentes des Français (sécurité, travail, territoire, pouvoir d’achat, espoir pour les jeunes…), ne peuvent permettre à notre pays d’avancer en responsabilité. Comment espérer que notre pays relève les défis qui sont les siens avec un parti qui vomit la police et un autre qui attise les haines? Le parti présidentiel quant à lui vient de recevoir un fort avertissement. La droite et le centre, comme la gauche modérée, pour leurs parts doivent être les vigies, les boussoles qui peuvent permettre de retrouver la voix de la confiance, de la démocratie et du progrès. Terriblement fragilisée, notre famille politique dispose pourtant d’un rôle clé aujourd’hui si elle veut bien s’en donner les moyens, à conditions de fixer un corpus programmatique clair à partir d’une vision ambitieuse, moderne et juste de notre pays, pour faire basculer les choix à venir dans la bonne direction. Ni pacte, ni coalition, mais force d’entraînement autour de ce que nous sommes.