J’ai interpellé le Gouvernement cet après midi au Sénat sur sa politique d’aménagement du territoire. Elle se limite depuis trop d’années à des mesures administratives et est trop souvent marquée par un manque de cohérence, malgré un agenda rural ambitieux, mais trop déconnecté des réalités que nous vivons dans nos communes.Par-delà les attentes en matière d’infrastructures, de mobilité, de téléphonie mobile et de très haut débit, d’urbanisme et de logement, de relocalisation d’emplois publics et de développement économique… ce que les habitants de nos territoires attendent par dessus tout, c’est de la reconnaissance, du respect et un service public équitable.En premier lieu, ce sont les services de la santé et de l’éducation qui priment. Si j’ai choisi de faire un focus sur la santé, allant même jusqu’à proposer des mesures plus coercitives, je n’ai oublié ni l’éducation, pour laquelle j’attends un rendez vous au ministère pour plaider une moindre fermeture de classes à la rentrée prochaine dans le Cantal, ni la situation actuelle de l’agriculture qui ne peut plus se payer de mots!
