
Le sentiment diffus que ces dispositifs manquent de concret, alors qu’ils peuvent présenter une vrai intérêt, et que pour autant il n’est pas vraiment toléré qu’on puisse s’interroger, montre un écart avec les besoins réels de la ruralité. La baisse plus substantielle de la DGF dans les communes de moins de 1000 habitants, les incohérences dans les attributions de DSR, le refus de « contemporainéiser » le FCTVA (c’est à dire de le verser l’année du décaissement des dépenses, ce qui aurait constitué la meilleure relance des investissements publics), confirment pourtant un écart entre la réalité de terrain et la vision souvent trop technocratique de dispositifs nationaux.