C’est toujours un régal d’échanger avec Claude Onesta, en charge de la haute performance à l’agence nationale du sport. Son retour éclairé sur les JO de #Tokyo2020, permet une projection optimiste sur ceux de @Paris2024, pour autant que l’adhésion populaire soit là.
Son regard sur la manière dont la performance se construit, d’abord dans un combat vis à vis de soi même, l’autre et sa qualité permettant de progresser. Comment concilier performance individuelle ou collective qui appelle au combat et à l’adversité, et approche humaniste de l’autre ? Un bel exercice de vie…
Que ce soit au niveau des programmes d’investissements d’avenir ou du plan de relance ou encore de La Défense, on constate un écart entre les annonces et la réalité des moyens engagés.
A retrouver sur www.senat.fr .
Le travail de compilation de données, d’analyse et de propositions, conduit par la Fondation, confirme que 2023 sera l’année de tout les dangers pour notre pays.
Outre les critiques sur un niveau d’investissement très faible dans le budget de l’Etat, 12 milliards d’euros sur les 470 milliards du périmètre budgétaire de l’Etat, sur les choix de privilégier le chèque inflation plutôt que de supprimer la taxe (TVA) qui s’applique à une autre taxe (comme par exemple la TICPE), le poids croissant et méconnu de la dette française détenue par des non résidents …, plusieurs pistes d’actions ont été développés par la responsable de l’IFRAP qui peuvent nourrir la réflexion politique:
Si le « temps des tempêtes » est plutôt devant nous, il convient d’entendre ces propositions au moment de construire un projet politique à porter devant les français, avec un risque d’inflation et de hausse des taux qui ne serait pas supportable pour notre pays.
Une chose est certaine, nos niveaux de déficit budgétaire (de l’ordre de 150 milliards d’euros pour 2022), de déficit commercial (82 milliards d’euros), d’endettement (près de 3000 milliards d’euros), ne sera bientôt plus tolérés par les autres pays de l’Union européenne qui ont conduit des réformes de structure, ou par les marchés quand la BCE ne pourra plus soutenir nos besoins de financement comme elle le fait depuis de nombreux mois maintenant. Il vaut donc mieux agir avant d’y être contraint.
Les grands enjeux qui sont devant nous nécessitent de la pédagogie pour les exposer clairement aux français et avoir le courage de les mettre en œuvre pour agir de manière à éviter l’effondrement de notre système qui doit continuer à accompagner chacun, avec un effort de tous.