Nous avons aussi besoin de transparence et de vérité sur nos finances publiques.
GrĂące Ă une maĂźtrise de nos dĂ©penses de fonctionnement, la Region Auvergne RhĂŽne-Alpes a pu consolider un haut niveau dâĂ©pargne. LâĂ©pargne est en effet stabilisĂ©e dans le compte administratif 2021 Ă 784 MâŹ, en hausse de 87% par rapport Ă 2015. En consĂ©quence, et sans aucune augmentation de la fiscalitĂ©, la RĂ©gion a pu Ă©tablir un niveau dâinvestissement exceptionnellement Ă©levĂ© : 1.414 M⏠en 2021. La soutenabilitĂ© de cette progression des investissements rĂ©sulte dâune gestion saine et rigoureuse sans dĂ©grader les ratios dâendettement (capacitĂ© de dĂ©sendettement stabilisĂ©e Ă 3,7 ans contre 6 ans pour la moyenne nationale des rĂ©gions).
Cette qualitĂ© de gestion permet un soutien fort dans les trois grands domaines dâaction de la Region : Transports, Ăducation / Formation, Action Ă©conomique, mais aussi bien au-delĂ , au niveau de la santĂ© et du soutien Ă nos territoires en particulier. A noter Ă©galement, les mesures dâurgence rĂ©gionales dĂ©bloquĂ©es Ă lâoccasion de la crise sanitaire.
La France sâinstalle dans la croissance molle, selon la Banque de France, la progression du PIB ne serait en effet que de 2,3 % en 2022, et ralentirait encore Ă 1,2 % lâan prochain. Cette prĂ©vision peut mĂȘme dâailleurs encore sembler optimiste.
Le choc de la guerre se diffuse Ă lâĂ©conomie hexagonale par deux canaux : une rĂ©duction de la croissance et une augmentation de lâinflation. Dans ce contexte, le produit intĂ©rieur brut (PIB) du pays progresserait de 2,3 % cette annĂ©e, avant 1,2 % en 2023 et 1,7 % en 2024. Le relatif dynamisme de 2022 sâexpliquant essentiellement par un effet dâacquis de 2021. La Banque de France ne sâattend en effet Ă rien de mirifique pour cette annĂ©e. Elle table sur une croissance de 0,25 % au second trimestre, puis sur un rythme de progression trĂšs faible au second semestre.
Le marché du travail résisterait relativement bien à ce ralentissement, avec une faible remontée du chÎmage à horizon 2023-2024. LégÚrement en dessous de 8 %, le taux de chÎmage resterait néanmoins supérieur au niveau enregistré en 2019.
Prudente, la Banque de France prĂ©sente aussi un scĂ©nario dĂ©favorable, pour prendre en compte un risque dâaccĂ©lĂ©ration des tensions sur les marchĂ©s de lâĂ©nergie et alimentaire. Dans ce scĂ©nario, le PIB progresserait de 1,5 % en 2022 avant de reculer de 1,3 % en 2023.
Pour ma part ma boussole suivra 5 directions prioritaires, permettant de garantir notre souveraineté budgétaire, pour adopter les textes qui nous serons soumis et proposer des amendements :