Ainsi l’amendement introduit en deuxième lecture Ă l’AssemblĂ©e Nationale est pour le moins original dans son contenu : il vise essentiellement Ă autoriser le gouvernement Ă dĂ©roger Ă la recommandation de tarif faite par la Commission de rĂ©gulation de l’Ă©nergie. En clair, il doit permettre aux ministres de bloquer « exceptionnellement au cours de l’annĂ©e 2022 » la hausse des prix Ă 4 %. Il prĂ©voit aussi un mĂ©canisme de rattrapage du tarif en 2023 et une compensation pour les fournisseurs.
En réalité, cette question renvoie aussi au débat européen sur le marché de l’électricité dans lequel la position de la France est minoritaire et pour lequel il n’est pas certain que la présidence française de l’UE permette de réelles avancées au regard de la faiblesse structurelle de la France quant à sa situation financière.