
Cet exercice est cette année contraint par ce contexte particulier dont les conséquences économiques et sociales ne sont pas encore toutes visibles, mais nous allons devoir nous habituer à travailler dans l’incertitude. Ce débat s’inscrit dans un cadre très stable du périmètre des dépenses et des recettes de fonctionnement de la commune, même si des modifications existent, mais pour au final garantir une stabilité de l’épargne brute autour de 5 millions d’euros. Celle-ci reste toutefois, comme l’a admis l’exécutif, fragile et offrant peu de marge, consécutivement aux décisions prises sous le mandat de François Hollande qui a fait perdre en cumul plus de 12 millions d’euros à la ville d’Aurillac. La dette de la ville est stabilisée à 21 millions d’euros, malgré une hausse en 2020. La capacité de désendettement est de l’ordre de 4 ans. Ainsi, il est possible de réaliser des projets, même si les marges dégagées par le fonctionnement sont limitées. Reste à décider quels projets et avec quelle vision pour la ville.