
Le titre-restaurant est un dispositif social performant, rapportant plus à l’État qu’il ne coûte, avec une augmentation mécanique des recettes fiscales (TVA et cotisations sociales). Il constitue en outre pour l’employeur un moyen de donner du pouvoir d’achat en dehors de toute charge, ce qui constitue un réel impact direct sur la rémunération nette. C’est même à ce titre le modèle à suivre. Il crée en outre de l’activité économique et de l’emploi. Ce cercle vertueux tant sur le plan social, que sur le plan économique ne doit pas être sous-estimé et sous-calibré contrairement à la décision qui va s’imposer à tous au 1er juillet 2022. Bien au contraire, nous devons redonner de la liberté, de la confiance et des capacités à nos salariés, à nos entreprises, en reconnaissance de la valeur « Travail » pas assez mise en valeur, ni suffisamment rétribuée. Dans la même veine, je propose dans ce texte de modifier l’article 81 du code général des impôts pour porter à 7,5 € la valeur de contribution de l’employeur ouvrant droit à une exonération complète du titre.