Merci à Jean-Charles Fayon, Maire, et à toute sa jeune et dynamique équipe, et notamment à Anne-Sophie, Sonia, Loïc et Julien, pour leur engagement et leur vision collective de l’avenir de leur commune et de leur territoire.
J’avais souhaité revenir à la rencontre du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) pour saluer cette belle initiative. L’engagement des jeunes de 10 à 17 ans, encadrés par 4 élus, a permis de réaliser une cabane à livres, installée sur la place du bourg, que j’ai eu le plaisir d’inaugurer. Le CMJ a aussi conduit une action lors du Telethon 2021 et a de nouveaux projets devant lui : remise en état du terrain de tennis, projet historique pour faire vivre la mémoire de Talizat avec des photos d’hier et d’aujourd’hui mais aussi les témoignages des anciens.
Un temps d’échange autour du rôle du Sénat et de mes missions a permis de mesurer à la fois leur curiosité et leurs connaissances.
J’ai voulu remettre quelques documents et objets du Sénat à Melina, Enzo, Stélia, Louis, Jules, Mendy, Jade, Olivier, Paul, Lilou, Agathe, Lisa … pour les remercier de leur engagement citoyen avant de les recevoir au Sénat à l’occasion d’un voyage à Paris à organiser prochainement.
Les jeunes sont restés dans le public pour assister au Conseil municipal sous la houlette du Maire, Jean-Charles Fayon. Après avoir traité de quelques questions administratives : adoption du pv du précédent conseil, confirmation de l’acquisition de deux parcelles pour améliorer la préservation et la mise en valeur de la Narse de Pierrefitte, acquisition de bancs … nous avons partagé les deux grands projets de la commune, qui vont sans doute en appeler en cohérence un troisième.
La volonté de remodeler l’école répond à plusieurs finalités pour offrir aux enfants un cadre éducatif de qualité : améliorer la sécurité d’accès, rénover le chauffage, proposer un nouveau réfectoire et un nouveau préau, travaux intérieurs au bâtiment pour le remodeler entièrement, accessibilité améliorée, création de nouveaux espaces … Ce projet ambitieux et conséquent pour la commune (1,3M€) doit bénéficier des financements de l’Etat, de la Région et du Département. Au regard de son intérêt majeur et de la véritable réflexion de fond qui a conduit à son émergence, ce dossier doit faire l’objet de financements prioritaires de chacun, pour atteindre un taux global de 80%, afin de le rendre soutenable pour la commune. Je m’y engage avec force. Les travaux pourraient débuter cet été et s’étaler sur 14 mois.
Le projet architectural est fonctionnel et de très belle facture, sur la base d’une école pouvant accueillir 80 élèves.
Bravo!
Pour faire vivre une école, inscrire la commune dans un avenir dynamique, il faut accueillir de nouveaux habitants et proposer des logements. La remise sur le marché de l’ancien est souhaitable mais pas toujours possible, même si on peut réfléchir à des montages qui permettraient de faciliter leur remise sur le marché, il ne faut surtout pas s’interdire des constructions nouvelles. Le nouveau lotissement Ernest Massebeuf, qui va être aménagé et proposera 17 lots et se situe dans « une dent creuse » (terrain en continuité du bourg entre deux zones déjà urbanisées), répond parfaitement à cet objectif. Avec 450K€ de travaux, il doit bénéficier de quelques appuis financiers pour permettre un prix de vente au m2 attractif. C’est en bonne voie.
Il importe à ce titre de veiller dans la mise en place du PLUI de faire valoir les besoins futurs de la commune pour ne pas limiter son développement. A ce titre, j’ai pu rappeler les conditions de mise en œuvre de l’objectif de zéro artificialisation des sols, qui ne doit pas nous conduire à s’autolimiter, mais au contraire à faire valoir nos besoins au titre des SCOT pour bénéficier ensuite d’arbitrages favorables au niveau régional.
Cette question est essentielle pour attirer et garder des familles jeunes dans nos communes rurales et répondre à la baisse d’effectifs des assistantes maternelles. Ce n’est pas encore un projet, mais l’idée est déjà bien présente. C’est très cohérent au regard des deux projets précités. Si la communauté de communes ne dispose pas de cette compétence, et le confirme, il appartiendra à la commune de s’y engager. Les modes de garde ont évolué et plusieurs cadres sont possibles. Le partage d’expérience avec d’autres communes est possible, et surtout les financements de la CAF et de la MSA sont encore conséquents et disponibles. En revanche, le coût de fonctionnement est à travailler. Des premiers contacts pourraient permettre d’affiner le projet et de baliser un chemin pour y parvenir au cours des années qui viennent.
Les programmes de rénovation du petit patrimoine et de la voirie communale (80 km de longueur !) s’inscrivent dans une pluriannualité pour répondre aux besoins et mobiliser les financements.
Enfin, le maintien de la maîtrise de la gestion de l’eau a l’échelle communale est une préoccupation forte de la commune. L’occasion pour moi de faire un point d’actualité sur l’adoption récente de la la loi 3DS qui ne répond pas aux attentes des communes. La création d’un syndicat infra communautaire pourrait être une solution. Il convient de voir d’une part comment seront rédigés les décrets et d’autre part la position du Département quant à une possible compétence départementale en lien avec les communes en la matière. Des décisions devront être prises avant fin 2022.
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