🟦 Session du Conseil régional #auvergnerhonealpes
❗️3 éléments majeurs à souligner dans l’ordre du jour de cette session et de la la CP qui suit :
– Débat d’orientations budgétaires,
– Feuille de route « mobilités positives du quotidien, Cap sur 2035 »,
– Affection de crédits en faveur du Cantal proposées à la Commission Permanente (CP) de ce vendredi.
🔵 Débat d’orientations budgétaires 2025 : un budget responsable et ambitieux face à un contexte budgétaire national grave.
🔹Rappelons d’abord quelques fondamentaux témoignant de la bonne santé financière de la Région :
➔ Un taux d’épargne maintenu à un niveau minimum de 23%,
➔ Un ratio de désendettement maintenu en-dessous de 4 ans,
➔ Des investissements massifs pour développer le ferroviaire ; rendre la santé plus accessible ; renforcer la sécurité et relocaliser l’industrie,
➔ Sans un euro de taxe ni de dette supplémentaire.
🔹Affirmons ensuite la constance de la ligne budgétaire de la Région :
➔ Chaque euro gagné par une gestion rigoureuse depuis 2016 a été réinvesti en projets pour le territoire.
➔ L’investissement qui dépassait à peine 700 M€ en 2015 a ainsi atteint quasi 1,4 Md€ aujourd’hui.
➔ Ces moyens d’action retrouvés ont permis à la Région d’être présente pour les entreprises pendant
la crise du covid ; de multiplier par trois le budget dédié à la sécurité ; d’accompagner les communes
dans leurs projets ; de déployer deux plans Marshall successifs dans les lycées ; de renforcer son action pour la mobilité et de s’engager dans la santé.
➔ Depuis 2016, la Région a connu un doublement de l’épargne brute et une hausse des investissements sur le territoire. De fait, il n’y a pas eu un euro de dette supplémentaire pour les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes. La qualité de crédit intrinsèque est ainsi reconnu par la note AA+ attribuée par Standard & Poor’s. À noter que si la Région était notée AA-, comme en 2015, emprunter aurait engendré une
dépense supplémentaire de 15M€ entre 2016 et 2027, l’équivalent de 75 maisons de santé.
➔ La Région refuse de creuser la dette pour les générations futures. Son ratio de désendettement a
été diminué de moitié, passant de presque 6 à 2,9 années. Depuis 2016, c’est ainsi 160M€
d’économies cumulées sur le coût de la dette.
🔹 En 2025, la Région va continuer à investir pour rendre la santé accessible à tous ; lutter contre les effets de la crise énergétique ; renforcer la sécurité de nos habitants ; améliorer l’offre de mobilité et stimuler la relance économique.
Elle continuera de maintenir un niveau élevé d’investissements permettant de préparer l’avenir du territoire et protéger les habitants au maximum dans ce contexte inflationniste.
🔵 Réinventer l’offre et les services des mobilités du quotidien et Assurer la mobilité sur l’ensemble du territoire .
🔹Depuis 2016, sous l’impulsion de Laurent Wauquiez, la Région est devenue un acteur majeur des mobilités quotidiennes en Auvergne-Rhône-Alpes. Fabrice Pannekoucke, Président de la Région,
aux côtés de Frédéric Aguilera, Vice-président délégué aux transports, poursuit cette ambition pour assurer la mobilité sur l’ensemble du territoire, en s’accompagnant de grandes exigences vis-à-vis des territoires, qu’ils soient urbains, périurbains, ruraux ou de montagne, et également envers les usagers.
🔹La Région a adopté, en décembre 2023, la stratégie régionale « mobilités positives du quotidien, Cap sur 2035 », en votant un effort historique d’investissement dans le ferroviaire évalué à 5,7
milliards €, dont 3 milliards € pour le matériel portant sur la rénovation et l’acquisition de nouveaux matériels (130 rames supplémentaires) et 2,7 milliards € dans les infrastructures de transports collectifs (dont 2,2 milliards de péages ferroviaires). La Région étend son dispositif « gare sécurité renforcée » à 10 nouvelles gares et prévoit un investissement massif dans le matériel roulant dans le cadre de sa feuille de route pour les mobilités du quotidien « Cap sur 2035 ».
🔹Cette feuille de route repose sur la création d’un
choc d’offre pour les transports collectifs régionaux, TER, cars Région ou encore transports à la demande, associé à un plan pour la décarbonation de la route. C’est en effet en agissant sur ces deux registres, sans opposer les modes de transport, que nous répondrons aux besoins de mobilité de nos concitoyens dans tous les territoires, tout en progressant résolument vers l’objectif de neutralité carbone.
Le terme « choc d’offre » traduit une ambition forte pour passer d’ici 2035 de 220 000 à 300 000
voyageurs par jour dans les TER et multiplier par deux l’offre de cars Région. Il s’agit de travailler sur la qualité et l’attractivité des transports : régularité, sécurité, simplicité d’usage… C’est aussi proposer des solutions efficaces pour combiner plusieurs modes de transports comme le vélo et les transports collectifs.
J’ai rapporté l’avis de la Commission « Transports » que je préside où nous avions largement débattu de ces questions.
🔹1️⃣ Dans une logique constructive, le protocole d’accord concernant le volet mobilités 2023 – 2027 du Contrat de Plan État-Région (CPER) 2021 – 2027 a été signé le 16 mai 2024 entre l’Etat et la Région
Auvergne-Rhône-Alpes en vue de définir des enveloppes globales et les champs d’intervention.
L’État et le Conseil Régional s’engagent, chacun, à un investissement contractualisé de 690 millions d’euros, soit une enveloppe totale de 1,38 milliard d’euros.
Ce protocole permet de continuer à investir dans tous les modes de transport du quotidien sans les opposer, dans une logique de complémentarité, adaptée à la réalité de chaque territoire, urbain, périurbain, rural et de montagne : infrastructures ferroviaires et routières, services express régionaux métropolitains, ascenseurs valléens et véloroutes voies vertes.
L’investissement de la Région dans les transports collectifs est plus important que dans les routes mais retrouve un équilibre global qui correspond parfaitement à notre stratégie (pas d’opposition
stérile entre les différents modes de transport) :
o Ferroviaire + SERM + ascenseurs valléens + véloroutes : 390 M€
o Routier : 300 M€
🔹2️⃣ Au sein des grandes aires urbaines, les déplacements domicile-travail en particulier, posent avec acuité le besoin d’une offre multimodale de qualité, de type « Services Express Régionaux
Métropolitains » (SERM). Répondre à ce besoin est un impératif pour apporter à nos concitoyens
de bonnes conditions de déplacement ; lutter contre la congestion des métropoles ; désenclaver les
zones périurbaines ; assurer un développement équilibré des territoires à large échelle et agir en
faveur des enjeux du changement climatique.
Ces objectifs sont pleinement affirmés dans notre plan « Mobilités positives du quotidien, Cap sur
2035 ». C’est pourquoi, dès la promulgation de la loi sur les Services Express Régionaux Métropolitains du 27 décembre dernier, nous avions rappelé au Premier Ministre, la nécessité de « considérer avec la même attention, avec la même priorité », les six projets de SERM : Chambéry, Clermont, Genève-Annemasse, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne.
En juillet 2024, le Gouvernement a annoncé la labellisation des six SERM, permettant ainsi de
pouvoir lancer les études et les travaux de préfiguration pour la mise en fonction de ces futurs
services. Auvergne-Rhône-Alpes est dorénavant la 1ère région en nombre de projets de SERM, soit un 1/4 des SERM labellisés au niveau national. Ces projets de RER métropolitains concernent 6 des 8 millions d’habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes.
🔹3️⃣ L’augmentation de 30% de l’offre de transport ferroviaire régional proposée dans le plan
« Mobilités positives du quotidien, Cap sur 2035 » implique que la Région investisse massivement
(3 milliards d’euros) dans le matériel roulant.
Disposant du 1er parc de matériel de transports ferroviaires régional de personnes en France (hors
Ile-de-France), la Région Auvergne-Rhône-Alpes se dote d’un outil de portage performant et
solide. La Société Publique Locale (SPL), constituée entièrement de capitaux publics, est le type de
structure le plus pertinent.
Ce n’est pas un transfert de compétence mais une concession de service public, faisant l’objet
d’un contrat.
Cette société permet une souplesse dans la gestion patrimoniale du parc TER et assure la mise à
disposition du matériels roulants existants, acquis ou rénovés, auprès des opérateurs ferroviaires désignés par la Région et liés à elle au travers d’un contrat d’exploitations.
🔹4️⃣ La sécurité des personnes et des biens est une priorité régionale absolue depuis 2016. La Région
Auvergne-Rhône-Alpes n’a cessé d’investir dans la sécurisation des gares et des transports
régionaux.
La Région a voulu renforcer son action en faveur de la sécurité des personnes et des biens à travers
l’expérimentation « Gare Sécurité Renforcée ». Ce dispositif – en lien avec tous les acteurs (Préfecture, Parquet, communes et SNCF) – consiste à construire une stratégie globale pour faire de nos gares et de nos trains, particulièrement exposés à la délinquance, des lieux propres et sûrs pour les usagers, en luttant contre les phénomènes de délinquance et d’incivilité.
Au lancement du dispositif, 3 gares ont été identifiées : Lyon-Perrache, Clermont-Ferrand et
Valence-Ville.
Fort des premiers résultats positifs, la Région Auvergne-Rhône-Alpes étend l’expérimentation de
ce dispositif à 10 nouvelles gares.
A terme, l’objectif est de parvenir à sécuriser le maximum de gares de la région et à garantir une
qualité de service dans nos offres de transport.
❗️🔵 Les crédits de la Région en faveur du Cantal :
À l’occasion de la Commission Permanente de ce vendredi, une enveloppe de crédits de plus de 4.450.000 euros va être proposée pour différents dossiers cantaliens :
– plusieurs dossiers communaux ou intercommunaux (près d’un million d’euros au total),
– de nombreux dossiers d’entreprises (dont Auvergne Isolation à Montmurat par exemple), agricoles et touristiques,
– 750.000 euros en faveur du Conseil départemental pour le restaurant du CROUS sur le Campus Simone Veil, et 100.000 euros en faveur de l’Université Clermont Auvergne pour ses locaux,
– des moyens conséquents en faveur des lycée (environ 500.000 euros) et des centres de formation (dont 1,4 millions d’euros en faveur du pôle mécanique de l’IFPP d’Aurillac).
Notre Région est plus que jamais au rendez-vous pour accompagner et soutenir les projets du Cantal.