Ce rendez-vous réduit et ramassé du fait de la crise sanitaire est essentiel pour débattre et ouvrir des voies nouvelles.
C’est l’occasion de travailler à l’élaboration d’un projet écologique pour notre pays qui réponde aux vrais enjeux, qui protège sans punir, qui soit ancré dans la réalité de nos territoires et non dans quelques symboles propres aux métropoles.
Jean-Louis Borloo a rappelé les apports des quinquennats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, qui tranchent avec l’absence de réelles avancées depuis quelques années.
C’est aussi l’opportunité de revenir sur les fractures qui rongent notre pays grâce à l’éclairage de Jérôme Fourquet, auteur de l’archipel français. La nécessité de dire la vérité, de faire preuve d’Autorité, de Valeurs et de Courage pour réparer la France est urgente.
Il nous appartient de construire un nouveau projet autour du respect des hommes, du pays et des ressources, autour de trois enjeux : croissance decarbonnée, retour de la souveraineté et retour du pacte républicain.
La reindustrialisation du pays doit y aider, comme la reconnaissance d’une agriculture véritable pilier de la biodiversité et de la préservation du cadre de vie et de l’alimentation / santé, mais aussi la renaissance d’une plolitique énergétique garante de l’avenir.
Le diagnostic est dérangeant, renvoyant au déclassement du pays. Il est urgent de se recentrer sur les sujets majeurs, les sujets régaliens, les sujets intérieurs plutôt que de prétendre vouloir encore donner des leçons au monde entier alors que l’ordre républicain n’est plus assuré sur notre territoire. Il importe de garantir la présence de l’Etat sur le territoire et de s’appuyer sur les elus locaux.
Il nous appartient désormais de prendre en charge, de dire la vérité, de corriger, avec humilité et avec constance. Le travail parlementaire y a toute sa place.