Alors que nous semblons arriver à un niveau de stabilisation de la population, que la reconquête démographique semble possible, notamment dans le prolongement des conséquences de la crise sanitaire, que le Département renforce son action en faveur de l’attractivité, que la Région donne des moyens à nos territoires pour s’organiser, accueillir et investir, il faut que l’Etat accompagne, facilite, les transitions en cours. Il faut surtout qu’il ne vienne pas réduire encore sa présence, surtout que nous savons que nous sommes à des niveaux qui jouent sur de très petits effectifs, pouvant vite basculer.
Ce sera un des chantiers majeurs de ces prochains mois pour reconstruire une convention plus offensive, plus volontariste, qui intègre aussi ce que nous avons introduit au Sénat pour obliger, au dessus d’un certain seuil, à un accord de la commune lorsqu’il y a fermeture de classe envisagée, comme c’est déjà le cas pour les fermetures d’école. Agir en confiance et en responsabilité !
Ce fut aussi l’occasion d’évoquer la question de la requalification de l’hôtellerie familiale traditionnelle, pour laquelle je souhaite identifier dans le cadre du futur Pacte Cantal proposé par la Région un soutien particulier.