Réforme des études de santé : une réponse tardive et insuffisante de la Ministre.
19 janvier 2022
Réforme des études de santé : une réponse tardive et insuffisante de la Ministre qui masque un manque d’anticipation total du Gouvernement sur toutes les questions de santé.
La mise en œuvre de la réforme des études de santé issue de la loi de juillet 2019, devait
conduire :
d’une part, à diminuer le taux d’échec des étudiants en supprimant le numérus clausus dans l’objectif de former 20% de médecins supplémentaires,
et d’autre part, à diversifier leurs profils et faciliter la réorientation en cas d’échec.
L’année 2021 a laissé apparaitre une réalité bien différente, avec des situations dramatiques pour nombre de jeunes et de familles, conduisant le Gouvernement au final à augmenter le nombre de places en deuxième année. Pour tenir compte des redoublements, non anticipés, chaque université aurait dû augmenter ses capacités d’accueil de 30%. En fait, il n’en a rien été. Cela a d’ailleurs conduit le Conseil d’Etat a annulé deux articles de l’arrêté à l’été 2021, 15 universités sur 31 n’ayant pas respecté les augmentations d’accueil des étudiants issus du LAS et du PASS, dont celle de Clermont-Ferrand.
Les victimes sont nombreuses :
Jeunes laissés pour compte,
Familles passant de la fierté à l’angoisse,
Iniquité d’accroissement des numérus clausus selon les universités,
Territoires devenus de vrais déserts médicaux et qui sont condamnés à le rester,
Patients oubliés, cotisants spoliés…
J’ai élargi ma question, en attente de réponse depuis 10 mois ce qui n’est pas très respectueux de la représentation automnale, aux IFSI mis à mal eux aussi par Parcours Sup, alors que nous avons plus besoin que jamais d’infirmiers.
Retrouvez ci-joint ma question et la réponse de la Ministre.