Nous devons davantage travailler pour produire davantage de richesse, c’est le seul moyen de maintenir, voire de développer, notre capacité à soutenir un niveau de dépenses publiques élevé. Les 35 heures demeurent notre « drame » national, retrouver le sens de la valeur travail doit être notre priorité nationale. La question de l’âge de départ à la retraite est en débat et pourtant là n’est pas l’essentiel. L’essentiel est le temps de travail produit au cours de la vie, c’est à dire la durée du travail et la durée de cotisation, pas l’âge de départ qui n’en est que la conséquence. L’essentiel est la productivité pour mettre un terme au drame national qu’est le déficit de notre balance commerciale. Si nous réglons cela, nous réduirons nos déficits, nous rémunérerons mieux le travail, nous maintiendrons notre protection sociale, nous retrouverons notre souveraineté industrielle et agricole pour éviter d’importer de l’inflation. C’est ainsi que nous répondrons durablement à la question du pouvoir d’achat pour tous.
Éloge de la marche et de l’optimisme, valeur de la relation à l’autre en toute authenticité, dans le « Chemin des estives », on s’émerveille de la beauté des paysages du Massif Central aussi bien que de la bonté des habitants rencontrés. Il nous encourage à préserver notre part d’enfance, notre capacité d’étonnement et de dimension collective qui dépasse les réponses individuelles qui ne peuvent faire société.