
En effet, le président a indiqué vouloir « intégrer beaucoup plus vite et beaucoup mieux celles et ceux qui ont même un titre provisoire par la langue et par le travail ». « Notre politique, aujourd’hui est absurde » car elle « consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère » dans les quartiers les plus pauvres, a-t-il souligné. Il a donc insisté devant les préfets sur une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire « par les règles et par l’intelligence collective », notamment dans les « espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population », et où « nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges ». Dans ces régions, « les conditions de leur accueil seront bien meilleures que si nous les mettons dans des zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux massifs », a-t-il plaidé, en évoquant également une politique « d’apprentissage plus rapide du français, d’investissement dans la formation professionnelle ».