
La ruralité en revanche subit le poids le plus élevé de la fiscalité énergétique. C’est vrai pour la facture énergétique du logement, comme pour celle du transport. Le taux d’effort moyen, c’est à dire la part qui y est consacrée en pourcentage du revenu total du ménage, est de 9,4% en milieu rural, là où il est de 4,8% à Paris ! Soit le double! Cela renforce ma conviction que la fiscalité écologique doit être différenciée selon les territoires et la capacité contributive, si on ne veut pas connaître de véritable décrochage suscitant des colères. Il est urgent de prendre cette considération en compte.