Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français : « La flamme du souvenir ne s’éteindra pas ».

19 juillet 2021
Ce dimanche 18 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français : « La flamme du souvenir ne s’éteindra pas ».
🇫🇷 À Aurillac, exceptionnellement au monument du square Vermenouze, cérémonie à la mémoire des déportés lors de la rafle du Vel d’hiv, en présence des autorités locales, des associations de victimes et d’anciens combattants, et de descendants des familles de victimes et de résistants.
🇫🇷 Il y a 79 ans en effet, plus de 13.000 français étaient raflés puis déportés. Il y a 79 ans, parmi eux plus de 4000 enfants ont été envoyés vers les camps de la mort. Innocents. Pratiquement aucun n’est revenu.
🇫🇷 Nous avons un devoir de mémoire et de vérité. Jacques Chirac a reconnu pour la première fois au nom de la République française le 16 juillet 1995, la responsabilité de la France dans la déportation vers l’Allemagne des Juifs de France au cours de l’occupation du pays par les nazis. Les autorités françaises vichystes avaient en effet collaboré avec les occupants, en procédant à des arrestations et à des rafles de Juifs afin de les leur livrer.
🇫🇷 Ce dimanche, par la voie de Messaline Schultz, Directrice de l’Office National des Anciens Combattants, en présence de membres de sa famille, hommage a été rendu à Soeur Marie-Alice Vidal, directrice de l’Hospice de Pierrefort tenu par des religieuse lors de la seconde guerre mondiale, devenue Juste parmi les Nations.
📙 « Au début de l’année 1944, Soeur Marie-Alice Vidal admit dans son institution une toute jeune femme, Madame Cohen-Solal et sa fille Jacqueline, qui n’avait pas encore deux ans, à la recherche d’un refuge.
Madame Cohen-Solal et son mari étaient venus de Marseille où ils habitaient, pour échapper à la chasse aux Juifs qui faisait rage dans la ville. A Pierrefort s’était développé un centre d’entrainement des maquisard FTPF. Or, plusieurs bases militaires allemandes se trouvaient dans cette région, très exposée, de ce fait, au risque d’opérations de la Résistance et, bien entendu, de représailles allemandes. Réfugiés et Juifs se sentaient particulièrement menacés.
Les Cohen-Solal avaient conscience de leur vulnérabilité, d’autant que la jeune femme était enceinte. Elle fut chaleureusement accueillie par la Supérieure de l’hospice, tandis que son mari rallia une unité de maquisards FTPF.
Au début du mois d’août 1944, Soeur Marie-Alice Vidal et plusieurs des religieuses firent tout le nécessaire sur place pour l’accouchement de leur jeune pensionnaire clandestine.
La Supérieure donna asile également à des maquisards blessés et tint tête avec sang-froid aux militaires allemands venus enquêter dans son établissement.
Le 27 janvier 1993, Yad Vashem – Institut International pour la mémoire de la Shoah a décerné à Soeur Marie-Alice Vidal le titre de Juste parmi les Nations. »

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