Ce dimanche 18 juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français : « La flamme du souvenir ne s’éteindra pas ».
Madame Cohen-Solal et son mari étaient venus de Marseille où ils habitaient, pour échapper à la chasse aux Juifs qui faisait rage dans la ville. A Pierrefort s’était développé un centre d’entrainement des maquisard FTPF. Or, plusieurs bases militaires allemandes se trouvaient dans cette région, très exposée, de ce fait, au risque d’opérations de la Résistance et, bien entendu, de représailles allemandes. Réfugiés et Juifs se sentaient particulièrement menacés.
Les Cohen-Solal avaient conscience de leur vulnérabilité, d’autant que la jeune femme était enceinte. Elle fut chaleureusement accueillie par la Supérieure de l’hospice, tandis que son mari rallia une unité de maquisards FTPF.
Au début du mois d’août 1944, Soeur Marie-Alice Vidal et plusieurs des religieuses firent tout le nécessaire sur place pour l’accouchement de leur jeune pensionnaire clandestine.
La Supérieure donna asile également à des maquisards blessés et tint tête avec sang-froid aux militaires allemands venus enquêter dans son établissement.
Le 27 janvier 1993, Yad Vashem – Institut International pour la mémoire de la Shoah a décerné à Soeur Marie-Alice Vidal le titre de Juste parmi les Nations. »