La période actuelle suscite en effet des inquiétudes quant nos capacités à faire (augmentation des coûts), à se projeter, à revoir un modèle qui semble à bout de souffle. Nous devrons avoir ce débat démocratique pour permettre des choix éclairés et courageux, en renforçant l’anticipation de l’action publique.
Merci à l’auberge des Volpilières à Trailus de Ruynes, et à Jean-Luc Lombard, pour l’accueil et le cadre.
Garder l’initiative aux communes, ou à minima aux syndicats intracommunautaires, est une volonté des élus locaux qu’il faut respecter dans l’intérêt de la qualité et du coût du service pour les usagers. Si un travail partenarial est nécessaire, il doit se faire dans le respect des décisions locales. Le travail engagé aujourd’hui par le département et la communauté va dans ce sens, dans l’attente de la publication des décrets à venir précisant les modalités de mise en œuvre de la loi 3 DS, que je n’ai pas votée car elle maintient la date de transfert obligatoire en 2026.
Le travail engagé, notamment sur le syndicat des eaux chaliers-Lorcieres-Clavieres, doit pouvoir se poursuivre de manière volontaire et déterminée.
Les enjeux touristiques forts pour la Margeride et la Vallée de la Truyère, nécessitent des actions concertées et des moyens conséquents : valorisation, hébergements, gestion des campings municipaux, accueil touristique, gestion des dossiers « Avenir Montagne », inscription au CPER des grands lacs…
La valorisation de la forêt et de la filière bois constitue un véritable enjeu pour ce territoire, et pour le Cantal lus largement, qui veut se doter Danube charte forestière et à la chance d’avoir une entreprise dynamique et en développement qu’il convient d’accompagner.
La question de la fibre sur le territoire suscite aussi encore des attentes.
Nous avons pu balayer de nombreux projets essentiels pour les communes qui doivent être pris en compte en particulier par l’Etat : adduction d’eau, assainissement, voirie, école, logements … Autant de dossiers que je m’engage à suivre et à soutenir dans le cadre d’un montage des dossiers de demande de subvention toujours plus ardu pour des élus locaux dépourvus de véritables moyens pour le faire.
La question du financement de Natura 2000 est en attente de réponse pour permettre la poursuite du travail engagé.
Nous avons aussi rapidement évoqué les nouveaux programmes de soutien de la Region et les futurs fonds européens.
J’ai remis à tous les participants quelques documents de synthèse sur ces sujets essentiels en réaffirmant ma disponibilité pour accompagner les projets de chacun.