2 partages « hors du temps » et tournés vers l’avenir : autour d’un article de Stéphane Bern et de la pensée de Michel Serres.
Cessons d’inquiéter nos concitoyens avec de multiples projets qui bloquent d’autres initiatives, empêchent des projets et déprécient les biens.
Cessons de dégrader nos paysages, de générer des bulles financières avec un prix artificiel de l’énergie et de laisser prise à une sorte de chantage financier.
Merci à Stéphane Bern, grand amoureux de notre pays, de son Histoire et de son patrimoine, pour cette excellente tribune qui ose dire tout haut ce qu’une majorité de Français pense tout bas.
Écoutons le, en ces temps troublés, où nous devons retrouver le chemin d’une plus grande humanité, d’une plus grande #fraternité :
« Oui au désir mais avec respect.
Oui à la force mais avec douceur.
Oui à la prise, mais avec l’offrande, avec le partage.
Oui à l’altérité, mais il faut un accord.
Oui à la différence, mais il faut l’harmonie.
Autrement c’est raté.
Il faut avoir de la patience, accepter la longueur du travail que suppose l’approche de l’autre, qui est toujours très différent.
Être honnête, avoir de la probité, ne pas tricher, ne pas mentir. Être très attentif à l’autre. Se livrer au dialogue sans mensonge.
Autrement c’est raté.
Ne pas compter. S’ouvrir à l’autre. Souhaiter faire équipe avec l’autre.
Autrement c’est raté. »
(chronique du 14 février 2010)
Enfin, retenons son message prémonitoire :
« Notre raison boîte. Nous boitons d’équilibre déséquilibré en équilibre compensé, plus ou moins ponctués. A quelque moment de misère et de lucidité, nous éprouvons tous en nous ce trou, cette faille de fond, ce lac de larmes stable à la base du thorax par où nous accédons à notre humanité. »