
Les investissements déjà décidés : Souleyrie et PEI, vont en 2021 accroître la dette de 23 millions d’euros et dégrader la capacité d’investissement future puisque le ratio d’endettement va atteindre 7 ans. C’est un constat assumé qui nécessite des choix clairs et forts pour l’avenir:

Sur les investissements (PPI de l’ordre de 110 millions d’euros pour 21-25),

Sur les compétences : il faut engager la réflexion de leur évolution bien au-delà des eaux pluviales,

Sur la mutualisation des services : dimension humaine et bâtimentaire (interrogation quant à la pertinence des travaux du Centre technique communautaire), et au service de toutes les communes du territoire,

Sur les relations financiers CABA / Communes et CABA / SCOT.

L’énergie, l’urgence et le collectif doivent prévaloir pour bâtir un nouveau cadre contractuel pour les 6 ans à venir. L’exécutif a engagé un travail pour construire un projet de territoire autour de l’accueil, du cadre de vie et du développement durable, et de la stratégie de soutien à l’économie. Souhaitons que chacun puisse y contribuer pour bâtir un projet équilibré et partagé. C’est à partir de ce socle que les contractualisations pourront être élaborées : FEDER/FEADER/LEADER, CPER, CRTE, CAR2, Fonds Cantal Développement…

Les enjeux sont considérables:

Enjeux de politiques publiques : Eau, Déchets, Transports, vont nécessiter des décisions et des investissements, avec parfois des études engagées pour éclairer les choix à opérer, sans renoncer aux enjeux du développement économique (y compris le tourisme), de l’enseignement supérieur et du transport aérien, en renforçant les liens CABA / Région, CABA / Département.

Enjeux budgétaires : évolution des compensations, de certains fonds type FPIC, perspectives de dynamique fiscale positive, optimisations de moyens…

Enjeux RH : par delà les lignes directrices de gestion , élaborer un vrai projet managérial et construire un triptyque : Projet politique / Projet d’administration / Projet managérial.

J’ai fait connaître ma disponibilité, comme celle de nombreux autres élus, pour accompagner ce travail, appuyer les démarches de recherche de financement, bâtir un nouveau cadre d’action équilibré entre les 25 communes et la CABA. L’intercommunalité, il ne faut jamais l’oublier, doit être au service des communes, porter les investissements et les services que chacun ne peut assumer seul, répondre aux besoins communs du territoire et de ses habitants.