🆘 Colère : L’Etat supprime 12 classes dans les écoles du Cantal, sans écouter personne, avec une méthode inacceptable et un mépris pour ce que nous sommes !
‼️L’école est avec la santé le premier des sujets de préoccupation de nos territoires. C’est celui sur lequel les élus, les représentants des populations sont les moins écoutés, les moins entendus, ce qui met gravement en cause notre système démocratique !
‼️ Pourtant, « il nous revient, hommes de notre temps, avec le souci des générations futures, dans les saisons gâtées que nous traversons, où rôde le chaos, la mission de prolonger et de mettre en œuvre cette belle intuition, [ndrl : celle d’avoir donné à la France cet équilibre si fragile entre progrès économique , souveraineté de la nation et protection de l’individu], afin que chacun trouve dans notre société « sa place, sa part, sa dignité », comme nous le rappelle Hervé Gaymard , Président de la Fondation Charles de Gaulle, cité par Pierre Manenti, en préface de son ouvrage consacré au gaullisme social. « La fierté anxieuse » du Général de Gaulle ne cédait à la joie que dans ces moments où il répondait à cette noble ambition d’élever chacun dans le collectif, autour de cette troisième voie qui lui était si chère et qui est plus indispensable que jamais.
‼️Le CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale) du Cantal réuni hier est venu confirmer une vision étatique, déconnectée des réalités locales, seulement soucieuse de la bureaucratie des chiffres et ignorant la prise en compte de l’élève dans des territoires comme les autres à l’habitat diffus et au temps de déplacement long. Oser réduire l’offre là où les effectifs augmentent, passer en particulier de 4 à 3 niveaux, faire fi des investissements des communes pour leurs écoles… précipitent une chute de l’attractivité de nos écoles. Cette instance d’un autre âge, qui se réunit pour rien rien puisque son avis ne compte pas, est la caricature de tout ce qui n’est plus acceptable dans notre pays.
‼️ Pour la première fois, tous les élus unanimes ont voté contre ce projet de carte scolaire inique qui ne prend en compte aucune de nos demandes. Car par-delà la situation de telle ou telle école, ce sont toutes nos communes qui sont menacées, même si deux d’être elles ont au final était sauvé par le fait du prince, ce dont je me réjouis pour elle, ayant plaidé pour toute. On ne répond même pas à nos questions, à nos propositions, pour lesquelles il n’y a que mépris et silence. Le Ministre de l’Education Nationale est le seul à avoir répondu à mon interpellation, même s’il n’en tient aucun compte. Il dit simplement que des adaptations sont encore possible, prenons le au mot!
‼️ Je propose que nous poursuivions malgré tout notre action, en se rangeant en particulier derrière les propositions de l’AMF du Cantal. J’ai moi-même déjà fait aussi des propositions. Espérons avoir enfin des réponses ! Laissons nous a minima le temps de travailler et de proposer des solutions. Appliquons enfin l’ange du Président de la République qui a déclaré lors du débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle « qu’aucune classe ne sera désormais fermée sans l’avis du conseil municipal ».
‼️ Par-delà ces propositions, je ne vois pas comment nous pourrions ne pas proposer un rassemblement, une mobilisation collective, pour faire valoir notre désapprobation, nos inquiétudes, nos besoins, notre vision de l’aménagement de notre département.
‼️ Refusons toute mesure, tout nouvel agenda rural, ou « truc » de ce type, qui n’a aucun sens, tant qu’on continue à dépouiller notre école, notre santé, nos services publics.
On ne veut pas de pansements, on veut un traitement de fond, un contrat de confiance, qui réponde à l’essentiel avant de traiter le subalterne. La prévention, là comme ailleurs, vaut mieux que le curatif.
