Avec le préfet du Cantal et les autorités civiles et militaires du département, j’ai participé ce matin dans la cour de l’Hotel de Police à Aurillac à un hommage aux policiers morts pour la France.En cette occasion une pensée particulière pour Stéphanie Monfermé et Eric Masson, cruellement assassinés à Rambouillet et à Avignon, était bien sûr présente dans tous les esprits.
« Chaque année, pour protéger nos concitoyens des policiers (…) meurent en accomplissant leur devoir », comme l’a rappelé le Ministre de l’Interieur par la bouche du Préfet du Cantal. Mais désormais, ces représentants de l’autorité et de l’ordre, ces gardiens de la paix, sont aussi pris pour cible par les ennemis de la République. Ce jour encore, on apprend qu’un policier a été sévèrement touché la nuit dernière à la tête par un jet de projectile lors d’une intervention à Rive-de-Gier, dans la Loire. Selon les premiers éléments connus, son équipe avait été appelée peu après minuit, car une quinzaine d’individus jetaient divers objets dans la rue. Lors de cette intervention, il aurait été pris à partie et touché par une bouteille en verre. La BAC ainsi qu’une brigade cynophile ont été appelées en renfort, mais les fauteurs de troubles ont pris la fuite sans qu’aucune interpellation n’ait eu lieu ce vendredi après-midi. Toute ma solidarité et mon soutien à nos forces de l’ordre. Par delà les hommages, il importe de donner les moyens matériels et humains à ceux qui nous protègent et les évolutions pénales nécessaires pour permettre une justice rapide et efficace.