Audition de Christophe Bechu, Président de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).

2 novembre 2021
📌 Dans le cadre de la préparation du PLF (projet de loi de finances) 2022, avec mon collègue Hervé Maurey, nous avons auditionné ce matin Christophe Béchu, Président de l’AFITF et par ailleurs Maire d’Angers.
📌 La trajectoire de la LOM (loi d’orientation des mobilités) est respectée, avec environ 2,7 milliards d’euros par an sur la période 2018 – 2022, et même si quelques inconnues demeurent au niveau des ressources pour 2022, les engagements souscrits seront tenus. Pour autant, force est de constater qu’ils ne suffisent pas pour répondre aux besoins d’infrastructures de notre pays. Ce sera un rendez-vous majeur des échéances électorales à venir.
📌 Les questions portent davantage sur les choix futurs à opérer au sein du Comité d’Orientation des Infrastructures (COI) qui est une instance partenariale large associant la représentation nationale aux choix à opérer, et offrant une méthode de travail et une gouvernance innovante. Mon collègue Philippe Tabarot y représente le Senat. Il est bien sensibilisé aux besoins de nos territoires et je dois encore échanger avec lui à ce sujet très prochainement. Le COI débute les revues de projets à l’échelle des Régions pour définir les projets à financer dans les années futures.
📌 Cette audition fut aussi pour moi l’occasion de rappeler les besoins des territoires ruraux et du Cantal en particulier, où Christophe Béchu s’était rendu il y a quelques années, en particulier pour voir les besoins d’aménagements de la RN122. L’objectif est de donner de la lisibilité aux élus locaux et aux habitants de nos territoires. C’est essentiel pour un retour à la confiance dans la parole publique.
📌 Il importe que l’AFITF dispose pour l’avenir de moyens pérennes lui donnant une visibilité pluriannuelle indispensable pour conduire des projets d’envergure répondant à tous les types de mobilité, avec trois entrées spécifiques :
📍Les grandes infrastructures de dimension européenne, du type canal Seine-Nord ou de l’axe ferroviaire Lyon-Turin, qui doivent faire appel à des financements particuliers,
📍Les projets répondant aux politiques de mobilité nationale lourdes : régénération et rénovation des lignes ferroviaires, grands noeuds ferroviaires, frêt, grands réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux, qui appellent à l’effort national mais aussi à d’autres moyens de financement : concessions, société de projets …
📍Les priorités de désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux (troisième priorité de la LOM), qui nécessitent d’être réaffirmées et dotées des moyens nécessaires pour répondre aux territoires les plus enclavés et sans alternative.
📌 Sur ce dernier point, Christophe Bechu m’a assuré d’un partage de vue et d’un soutien. Je vais par ailleurs m’assurer de mon côté que la revue de projets pour notre région prenne bien en compte les besoins de la RN122.
📌 J’aurai l’occasion de revenir plus en détail sur le volet mobilité du PLF2022 très prochainement, mais ce volet d’investissement dans nos infrastructures est majeur pour l’irrigation du pays et du Cantal en particulier.
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