
La trajectoire de la LOM (loi d’orientation des mobilités) est respectée, avec environ 2,7 milliards d’euros par an sur la période 2018 – 2022, et même si quelques inconnues demeurent au niveau des ressources pour 2022, les engagements souscrits seront tenus. Pour autant, force est de constater qu’ils ne suffisent pas pour répondre aux besoins d’infrastructures de notre pays. Ce sera un rendez-vous majeur des échéances électorales à venir.

Il importe que l’AFITF dispose pour l’avenir de moyens pérennes lui donnant une visibilité pluriannuelle indispensable pour conduire des projets d’envergure répondant à tous les types de mobilité, avec trois entrées spécifiques :

Les grandes infrastructures de dimension européenne, du type canal Seine-Nord ou de l’axe ferroviaire Lyon-Turin, qui doivent faire appel à des financements particuliers,

Les projets répondant aux politiques de mobilité nationale lourdes : régénération et rénovation des lignes ferroviaires, grands noeuds ferroviaires, frêt, grands réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux, qui appellent à l’effort national mais aussi à d’autres moyens de financement : concessions, société de projets …

Les priorités de désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux (troisième priorité de la LOM), qui nécessitent d’être réaffirmées et dotées des moyens nécessaires pour répondre aux territoires les plus enclavés et sans alternative.