
Je crois en effet au progrès, mais une innovation n’est pas bonne en soi, elle doit faire sens. La responsabilité du politique est de ne pas rester à la surface des choses mais de résoudre des paradoxes, de décider. Le numérique, la connexion d’acteurs en réseau, l’intelligence artificielle (IA), peuvent aider à optimiser des ressources limitées. C’est notre enjeu. Mais nous ne saurions y répondre sans évaluer et anticiper les effets du numérique replacés dans une approche globale avec ses effets de substitution. Pour autant, le besoin d’innovation pour relever le défi environnemental est clair. Il doit être transparent pour éviter de laisser une quelconque place à l’obscurantisme et il doit proposer des études d’impact et des encadrements.