Annonces présidentielles du Mercredi 31 mars : billet d’humeur.

1 avril 2021
enfantsheureux

Ce soir les enfants, les ados, les jeunes… et tant d’autres sont tristes et inquiets.

Confiner sans confiner, fermer les écoles sans les fermer, gagner la bataille de la vaccination mais sans vaccin, soutenir nos soignants mais sans moyen, vivre et travailler mais sans vie ni travail. Plus d’un an après, nous en sommes encore là ! Dans cette crise, rien n’est simple mais la pusillanimité, les insuffisances et le « en même temps » montrent leurs limites.
Les français sont bien obligés d’accepter les décisions, mais c’est une punition. C’est une punition injuste pour tous les français.

Ce soir les parents de moins de 50 ans qui ne seront pas vaccinés avant le 15 juin (et encore qui peut le croire), les enfants et les adolescents privés d’interactions avec leurs copains, les jeunes privés de vie et de perpectives (car comment encore croire que tout ce qui a été impossible en 13 mois le sera en 1!), les commerçants et les artisans, les associations, le monde de la culture et du sport, les soignants, les enseignants, tous ceux qui depuis un an tiennent notre pays, sont tristes.

Seront- ils demain résignés ou révoltés ?

Rien n’est réglé pour les soignants pour autant… Nous avons moins de lits de réanimation qu’à la fin du premier confinement et tout le monde est épuisé !
Nous espérons des livraisons de vaccins qui devaient déjà arriver il y a plusieurs semaines. Notre salut est là.

On continue à ne vacciner que les plus de 70 ans (qu’on vaccine d’ailleurs déjà depuis le 27 décembre à grand coup de communication plus que de doses vaccinales !),  pour les plus de 60 ans ce sera au 15 mai et pour les plus de 50 ans au 15 juin ! Et les autres ? Tout le monde serait vacciné à la fin de l’été nous dit-on. Comment le croire ? Même si nous aimerions tous le croire.
Il faut vacciner toute la communauté éducative, tous ceux qui ne peuvent télétravailler, si nous voulons que cet enieme confinement serve à quelque chose.

✖️Reconfinement : on devra mesurer les conséquences sanitaires des choix faits depuis plusieurs mois et de ceux faits ces dernières semaines : vaccinations trop lentes, hôpitaux submergés, contraintes sans cesse accrues, mais hélas insuffisantes, puis flambée du Covid.
Mais le temps de rendre des comptes est encore loin.
Aujourd’hui nous devons faire preuve de responsabilité, soutenir nos concitoyens mais aussi critiquer ce qui nous est proposé, ce mirage des restaurants et des salles de spectacle reouverts en mai ! Qui peut y croire ? Pourtant nous avons tous envie de l’espérer.

Attendons les explications du Premier ministre demain devant le Parlement. Pas plus que les autres français nous ne pourrons agir puisque les décisions jupiteriennes s’imposent à tous !

Voilà qui unit urbains et ruraux,  Voilà qui peut réconcilier les français avec la France, pour sortir des chimères dans lesquelles, depuis 4 ans, on ne cesse de les enfermer et de les opposer les uns aux autres. Voilà aussi qui interroge sans doute encore davantage dans le Cantal plus qu’ailleurs.
Nous aurons demain l’ardente obligation de redonner des perspectives et un espoir légitime à tous ceux qui vont sortir épuisés de cette crise, parfois même perdus, à tous ces oubliés de la crise.
Nous devons les accompagner au mieux dans l’attente de la sortie de crise.
Si la tâche était inédite et difficile, si des erreurs pouvaient être permises, l’arrogance elle n’est pas tolérable.

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