
L’actualité immédiate, sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir dès cette semaine lors des débats au Sénat, appelle bien sûr le sujet de la gestion de la crise sanitaire. Dans le cadre de l’examen de la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, le Sénat fera preuve de responsabilité, comme il l’a toujours fait, même si plusieurs griefs peuvent être adressés au Gouvernement notamment autour de son ton trop souvent péremptoire et hautain qui a fait perdre confiance à beaucoup de français, ou encore dans son inaction au niveau des effectifs et des lits à l’hôpital depuis 24 mois. On peut aussi regretter la désorganisation dans les écoles du fait de l’improvisation d’un nouveau protocole en toute hâte, et craindre très vite cette même désorganisation dans nombre d’autres services, mais cette crise est si inédite… Ainsi et pour autant, sous réserve de 4 amendements essentiels que nous confirmerons ou introduirons, je voterai ce texte :
Il convient ainsi de « remettre de l’humain » autour de 2 priorités majeures qui doivent être traitées dans le cadre des prochaines échéances :
Faute de répondre à ces enjeux, c’est notre démocratie même qui sera (qui est déjà ) interrogée autour des question de représentation (de la classe moyenne et des territoires périphériques) et du consentement (à l’autorité, aux règles communes, à l’impôt …). En fait, la question qui se pose à nous est celle de l’efficacité de la dépense publique. En effet, alors que nous avons un niveau d’endettement, de déficit public et de prélèvement obligatoire parmi les plus élevés du monde, nos services publics, les infrastructures publiques dont bénéficient les français sont loin d’être au niveau que nous pourrions espérer : sécurité, justice, éducation, santé, transports …