Le 20 janvier dernier, le comitĂ© social et Ă©conomique central d’EDF a dĂ©clenchĂ© une procĂ©dure de droit d’alerte Ă©conomique. En rĂ©alitĂ©, les dĂ©boires financiers d’EDF, dĂ©tenue Ă 84% par l’Etat, se rĂ©percutent sur les comptes publics, avec mĂŞme peut-ĂŞtre au final une renationalisation imposĂ©e. Au-delĂ de la grève, l’AutoritĂ© des marchĂ©s financiers (AMF), le gendarme de la Bourse, lui aussi s’inquiète et alerte. Le sujet est explosif pour le gouvernement qui veut absolument endiguer la hausse de l’Ă©lectricitĂ© Ă 4% au lieu de 44,5% si on suit les lois du marchĂ©. Pour ne pas laisser EDF dans une telle situation, l’Etat actionnaire pourrait augmenter sa part dans le capital. Ce qui reviendrait Ă faire payer le contribuable pour protĂ©ger le consommateur…