Alors que de nombreux enjeux sont devant nous : ne pas manquer le coche du démarrage de la programmation budgétaire pour une mobilisation efficace des fonds européens, résoudre l’équation des nouvelles ressources propres, financer les ambitions climatiques, faire aboutir le plan de relance européen… pour ne parler que des défis budgétaires auxquels s’ajoutent de nombreux autres : gestion des frontières et des migrations, politique de sécurité et de défense, relations avec l’Afrique, gestion sanitaire et politique de santé, … Nous voyons combien la Présidence française va être mobilisatrice dans un contexte électoral national qui n’y est pas favorable alors que la France ne préside désormais l’Union que tous les 14 ans. Par-delà ces questions, il importera aussi de rappeler les valeurs qui nous rassemblent pour favoriser l’adhésion à la construction européenne, dans le nouveau contexte allemand qui risque de ne pas nous être très favorable. L’Europe est une nécessité qui doit être davantage choisie que subie et surtout qui doit devenir un désir.