« Est-ce que le courage est au cœur de ce texte? »
Il en manque encore pour aller au bout des choses, au fond des choses : le séparatisme islamique vient du communautarisme, de nos manquements à la promesse de l’assimilation. Le « en même temps » limite là aussi la portée de ce texte qui risquait de faire des dégâts collatéraux, le Sénat le corrigera.
Veillons donc sur nos libertés et « armons » notre République, renforçons son arsenal pour la sauvegarder. Cette loi n’y suffira pas mais pour autant nous ne pouvons renoncer à ce combat politique. La République est au-dessus de toutes les communautés car elle est fondée sur l’unité de la nation. La France est un creusée.
Nous devons défendre la République car elle est menacée !
Le Sénat va donc renforcer notre arsenal législatif avec les améliorations apportées au texte pour assurer la sécurité de chacun, pour lutter contre l’islamisme politique radical, sans aucune remise en cause de la loi de 1905 sur la liberté des cultes.
Cela fait un an que nous n’avons pas su renforcer notre arsenal sanitaire et hospitalier et que nous n’avons su que confiner et réduire les libertés. Alors oui, nous devons vivre avec le virus en attendant de vivre sans, en étant responsables et assurés d’une réponse vaccinale enfin opérante, d’abord pour tous ceux qui sont en première ligne, notamment pour permettre à nos enfants d’aller à l’école. Comme Philippe Bas l’a rappelé en réunion de groupe, la tenue des élections départementales et régionales ne saurait être remises en cause alors même que le Gouvernement nous promet 30 millions de francais vaccinés en juin.
Depuis un an, chacune des marches dans la lutte contre le virus a été loupée par le Gouvernement, il n’est pas possible pour le Senat de lui reconduire une confiance aveugle. Chaque fois qu’il s’est agit de donner des moyens, le Senat l’a fait. Mais qu’en a fait le Gouvernement? Qu’a-t-il écouté? A-t-il fait confiance aux élus? Nous devons tout faire pour vacciner au plus vite et continuer à respecter les gestes barriere. Ensuite, il nous appartiendra de tirer les leçons d’une gestion centralisée, autocratique et bureaucratique.
Pour l’heure, il importe de ne pas ajouter une crise démocratique à une crise sanitaire, économique, sociale et psychologique. Il en va de la liberté de tous et de chacun.