🔴 Projets communaux à Leucamp – Concertation territoriale sur la planification écologique à Vic-Sur-Cère – Présentation de la situation économique à la CCI du Cantal.
♦️#leucamp :
📌À l’invitation de Annie Plantecoste, Maire de Leucamp, et de plusieurs membres de son équipe municipale, j’ai participé à un temps d’échange en mairie autour du projet de rénovation et de modernisation de l’école.
📌Leucamp, en RPI avec Teissieres les Boulies, dispose de longue date d’une offre éducative attractive et dynamique : 55 élèves dont 40 à Leucamp, commune de 250 habitants! C’est remarquable et cela montre le dynamisme de notre ruralité lorsqu’elle s’accompagne d’une offre de service public adaptée.
📌La commune va poursuivre ses efforts en investissant 260.000 €HT dans son école pour la moderniser, en améliorer la performance énergétique et la rendre plus accessible : salle d’activités, changement des huisseries, réfection des sanitaires, travaux de mise en sécurité des classes…
📌Outre la DETR, la DESIL et Cantal Solidaire, la deuxième tranche du projet sera présentée au Bonus ruralité de la Région #auvergnerhonealpes pour optimiser le plan de financement. J’ai assuré la municipalité de mon soutien en ce sens après une visite de l’école.
📌Nous avons aussi évoqué le sujet des zones d’accélération des énergies renouvelables que les communes doivent proposer avant de partager un déjeuner à l’auberge du village. Merci à Annie et à son équipe pour leur engagement et leur soutien indéfectible à l’école communale qui est le cœur battant du bourg.
♦️Déclinaison territoriale de la COP régionale relative à la planification écologique.
📌 M. le Préfet du Cantal, accompagné du DDT, a présenté les quatre exigences de la démarche : concret, collectif, équitable, crédible. En conséquence la reunion réunissant au centre social et culturel du Caldagues de nombreux acteurs publics et privés vise à présenter le modèle de planification proposé, d’ouvrir le débat et d’engager la suite de la concertation.
📌 Je ne reviens pas sur les perspectives de réchauffement et la nécessité de s’engager sur une trajectoire de réduction de 55% des gaz à effet de serre d’ici 2030 et à la neutralité carbone d’ici 2050. Cela exige de nous de faire en 7 ans ce que nous avons fait précédemment en 33 ans.
📌 Les 5 grands défis que nous devons relever sont :
– l’atténuation de réchauffement climatique,
– l’adaptation aux conséquences du réchauffement,
– la préservation de la biodiversité,
– la préservation des ressources,
– la réduction des pollutions qui impactent la santé.
📌 Les principaux thèmes sont : se loger, se déplacer, se nourrir, préserver, produire, conserver.
📌 Je me suis félicite de la territorialisation de la démarche pour la rendre soutenable à tous niveaux : social, économique, territorial. J’ai notamment relever dans l’échange 3 points qui me semblent majeurs :
❗️Faire d’une exigence une opportunité pour notre territoire au niveau de l’indépendance énergétique, de la souveraineté (alimentaire et industrielle), de la relocalisation ;
❗️Valoriser nos aménités, en faisant valoir nos singularités et nos références qui peuvent être pénalisées par une approche descendante, le solde de notre empreinte carbone (émission de l’élevage mais aussi capotage des prairies par exemple) ;
❗️Porter quelques approches spécifiques au Cantal dans le cadre de la COP : restauration hors foyer, habitat, électrification rurale …
📌 À ce titre, M. le Préfet a confirmé la venue dans le Cantal d’Antoine Peillon, Secrétaire Général du gouvernement à la transition écologique, que j’ai rencontré à Matignon il y a 10 jours sur le sujet, pour confronter le modèle national aux spécificités du Cantal et l’adapter.
📌 Merci à M. le Préfet pour son initiative, au DDT pour sa présentation didactique, aux intervenants qui ont présenté une expérience locale concrète et à tous les participants qui montrent combien ce sujet d’envergure est majeur, décidant de notre futur.
Prochain rendez-vous en avril.
♦️Situation économique des entreprises du Cantal.
📌 Thierry Gassiole, Directeur de la Banque de France dans le Cantal, et Laurent Ladoux, Président de la CCI Cantal, complétés par Gilles Lemanach, Président du Tribunal de commerce d’Aurillac, ont présenté à un large parterre de chefs d’entreprises le bilan 2023 et les perspectives 2024.
📌 Sans surprise, si 2023 se conclut d’une manière plutôt satisfaisante, 2024 s’annonce particulièrement difficile pour tous les secteurs, avec des anticipations négatives malgré le reflux annoncé de l’inflation. Les problèmes de recrutement demeurent même si pour la première fois depuis longtemps le taux de chômage, même dans le Cantal où il est très bas, remonte.
📌 La baisse de la productivité et les risques géopolitiques viennent s’ajouter aux inquiétudes. Le secteur du logement est particulièrement à la peine avec des incompréhensions fortes quant à l’absence d’une réelle politique en la matière. Paralysé par les normes, pénalisé par la hausse des taux et le renchérissement des matériaux, mais aussi par un zonage défavorable au niveau du logement social comme du logement intermédiaire, privé du PTZ… le secteur attend des mesures fortes et urgentes.
📌 Le commerce traditionnel inquiète aussi et enfin les coûts à venir de la transition écologique, notamment au niveau des transports, vont peser lourdement et durablement.
Seul ou presque le zonage intégral du Cantal en FRR, arraché de haute lutte parlementaire, présente une lueur d’espoir…
