L’épargne est stabilisée dans le compte administratif 2021 à 784 M€, en hausse de 87% par rapport à 2015. En conséquence, et sans aucune augmentation de la fiscalité, la Région a pu établir un niveau d’investissement exceptionnellement très élevé et inédit : 1.414 M€ en 2021. La soutenabilité de cette progression des investissements résulte d’une gestion saine et rigoureuse sans dégrader les ratios d’endettement (capacité de désendettement stabilisée à 3,7 ans contre 6 ans pour la moyenne nationale des régions).
Cette qualité de gestion permet un soutien fort dans les trois grands domaines d’action de la Region : Transports, Éducation / Formation, Action économique, mais aussi bien au-delà, au niveau de la santé et du soutien à nos territoires en particulier.
Elle permet aussi de garder la fiscalité sur les carburants, la TICPE, la plus faible de France pour la part régionale.
Face à toutes ces problématiques, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est mobilisée : pendant la crise sanitaire, elle a mis en place des mesures d’urgence pour accompagner les secteurs économiques les plus touchés ; après la crise sanitaire, elle s’est mobilisée pour accompagner les relocalisations industrielles en Auvergne-Rhône-Alpes, pour résoudre la pénurie de main d’œuvre aussi.
➢ Renforcer la souveraineté industrielle, technologique et nos savoir-faire ;
➢ Soutenir le développement d’un écosystème régional innovant ;
➢ Renforcer l’attractivité de notre région et un développement équilibré de nos territoires ;
➢ Déployer une offre d’accompagnement des entreprises complète, simplifiée, personnalisée et visible.
➢ Miser sur l’innovation et l’entrepreneuriat : la Région s’appuiera notamment sur le Campus Région du Numérique ;
➢ Développer les compétences et les connaissances pour soutenir la compétitivité économique de notre territoire et participer à l’insertion professionnelle de la jeunesse : l’objectif est de former plus d’ingénieurs et de profils scientifiques et techniques et de développer les connaissances pour accompagner les grandes transitions économiques, environnementales et numérique ;
➢ Développer l’ancrage territorial et le rayonnement international de notre région.
➢ Répondre aux besoins en compétences et qualifications des employeurs, des territoires et des individus : en faisant connaitre, notamment, les métiers et filières d’avenir ;
➢ Adapter et transformer l’offre de formation professionnelle, pour qu’elle réponde plus concrètement aux besoins des employeurs et qu’elle mène rapidement à l’emploi ;
➢ Sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie.
Le SRADDET est un document prescriptif qui s’impose aux SCOT et aux PLU(I)… C’est donc un document stratégique essentiel pour lequel la Région entend surtout ne pas alourdir les contraintes et laisser aux territoires le plus de liberté possible.
Depuis l’adoption du SRADDET en décembre 2019, plusieurs dispositions législatives et
réglementaires sont entrées en vigueur, qui présentent un impact sur le schéma, dont notamment : la Loi d’Orientations des Mobilités (décembre 2019), la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (août 2021), la loi
relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC-février 2020), ainsi que la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration dite loi 3DS.
Nous avons adopté ce rapport visant à engager la révision du SRADDET sur les volets suivants :
Parmi les dispositions législatives et réglementaires intervenues depuis l’adoption du SRADDET, la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets fixe des orientations nouvelles en matière de lutte contre l’artificialisation des sols et d’atteinte du zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici 2050 avec un objectif intermédiaire de diminution de moitié de la consommation d’espace sur la période 2021-2031 par rapport à la période 2011-2021 et sa déclinaison entre les différentes parties du territoire régional.
Le SRADDET doit traduire ces objectifs nationaux et les décliner entre les différentes parties du territoire régional. L’adaptation du SRADDET à ces enjeux est encadrée par des délais (22 août 2022 – 22 février 2024).
Dans l’intervalle, la loi créé la possibilité pour les SCoT de se concerter au sein d’une instance
nouvellement crée, la Conférence régionale des SCoT, et de formuler collectivement à la Région,
d’ici octobre 2022, des propositions de méthode pour la déclinaison de la réduction de
l’artificialisation sur notre territoire. Dans ce domaine, le SRADDET fixe d’ores et déjà un principe de réduction de la consommation
d’espaces afin de tendre vers une trajectoire de non-artificialisation. Toutefois, des adaptations
et compléments s’avèrent nécessaires pour la mise en cohérence avec les dispositions de la loi
et les nouveaux termes de l’article L4251-1 du CGCT.
Je plaide pour une approche différenciée qui permette à nos territoires ruraux de garder une capacité de développement.
La loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets prévoit que les SRADDET fixent des objectifs de moyen et long termes en matière de
développement et de localisation des constructions logistiques en tenant compte des flux de marchandises, notamment à destination des centres-villes, de la localisation des principaux axes routiers, du développement du commerce de proximité et du commerce en ligne, de l’insertion paysagère de ces constructions et de l’utilisation économe des sols naturels, agricoles et forestiers.
En application de la Loi d’Orientations des Mobilités qui avait été le plus possible anticipée, notamment par l’intégration d’un objectif et d’actions dédiées au transport de marchandises, des ajustements restent nécessaires concernant l’organisation des compétences de mobilité. Il s’agit de tenir compte notamment de la nouvelle couverture du territoire en Autorités Organisatrices de la Mobilité, des dispositions concernant les bassins de mobilité ainsi que des évolutions de vocabulaire.
La loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration, dite loi 3DS, est venue renforcer le rôle des SRADDET en matière de transport aérien. Le schéma définit désormais la stratégie régionale aéroportuaire pour les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique, hors aérodromes de la compétence de l’Etat. Pour le territoire régional, cela concerne trente-sept aérodromes sur les soixante-neuf existants. Le SRADDET développe déjà un objectif dédié pour inciter à la complémentarité des grands équipements aéroportuaires. En fonction d’attendus complémentaires sur le contenu de cette stratégie aéroportuaire, et tenant compte des dispositions de l’article 37 de la loi 3DS, cet objectif du schéma devra être a minima précisé.
La Région doit mettre à jour les objectifs réglementaires du SRADDET sur l’économie circulaire, la prévention et la gestion des déchets pour une mise en compatibilité du volet
« déchets/économie circulaire » avec la réglementation européenne et nationale en vigueur. Le SRADDET doit notamment être complété d’un chapitre sur la gestion des dépôts sauvages intégrant une synthèse des actions menées par les autorités compétentes pour prévenir et empêcher les abandons de déchets et lutter contre les dépôts sauvages de déchets.
La loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets prévoit que, suite à la première révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie qui suit le 1er janvier 2023, un décret viendra fixer des objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables, après concertation des conseils régionaux. Les objectifs et les règles du SRADDET devront être compatibles avec les objectifs de développement des énergies renouvelables et de récupération, exprimés par filière dans la programmation pluriannuelle de
l’énergie (PPE).
C’est un sujet particulièrement sensible pour le Cantal et je veillerai à ce que nos efforts déjà consentis soient bien intégrés et que le volet éolien se limite au secteurs ayant déjà une implantation pour garantir notre patrimoine paysager.
La Région a décidé d’agir pour lutter contre les déserts vétérinaires qui constituent un véritable risque pour la pérennité de notre agriculture.
Nous examinerons ces propositions jeudi matin en session.
En effet, au-delà de la désertification médicale, nos zones rurales voient aussi diminuer le nombre de vétérinaires, année après année. Dans notre region, 2350 élevages sont aujourd’hui situés à plus de 30km d’un vétérinaire. Ces données sont inquiétantes à plusieurs titres : prévention des maladies animales, suivi sanitaire, développement des filières et activités agricoles, attractivité du territoire. Le plan proposé est le fruit d’un véritable travail concerté avec l’Etat, les syndicats vétérinaires, la chambre régionale d’agriculture et les établissements d’enseignement supérieur (en particulier Agrosup).
A ce titre, l’intervention de la Region portera sur 4 volets :
Je souhaite bien sûr l’adoption de ces mesures.
La nouvelle convention 2022 – 2024 s’articule autour de 5 axes :
La convention prévoit en particulier un soutien à l’investissement pour améliorer les locaux de chasse et pour accompagner les projets dits « phares ».