
Les naissances n’en finissent pas de diminuer en France. Leur nombre a encore reculé de 2,2 % l’an dernier, à 663.000, a en effet indiqué mardi l’Insee. La baisse atteint 21,5 % depuis 2010. C’est un plus bas depuis 1945. Tombée en 2024 à 1,62 enfant par femme, le taux de fécondité est, lui, revenu au niveau de la fin de la Première Guerre mondiale, même s’il reste l’un des plus élevés d’Europe. Cet hiver démographique est une menace à prendre au sérieux pour l’économie tricolore, qui a longtemps profité de la hausse de la population française, alerte l’économiste Maxime Sbaihi.