
Le « Journal du Dimanche », dans son dernier numéro, a proposé une illustration claire et objective, que je vous fais partager comme je l’ai déjà fait à de multiples reprises, qui doit provoquer pour chacun une prise de conscience afin de pousser les responsables politiques à agir, même si cela doit être inconfortable. Mais plus on attend et plus ce sera douloureux.
Pour ma part, j’en suis convaincu et y suis prêt, pour peu que cela soit systémique et concerne tous les Français, avec de vraies réformes de bon sens (valorisation du travail, réelle décentralisation, recentrage de l’Etat sur le régalien…) Réduire d’un peu plus de 3% par an notre niveau de dépense publique, soit 50 milliards par an, pendant 5 ans ne semble pas hors de portée. Quelle famille, quelle entreprise, ne pourrait pas le faire si elle y était vraiment contrainte ?

La situation de nos finances publiques se dégradent de manière inexorable malgré les promesses répétées de redressement. Fin décembre 2024, la dette publique française atteignait 3.303 milliards d’euros (113,7% du PIB, +26 points en 7 ans). Et ce n’est pas terminé, puisque la dépense publique croit à un rythme deux fois supérieur à celui de la richesse nationale. Mais par-delà la question financière et budgétaire, les fondements même de notre économie sont inquiétants.

La France et ses finances publiques en lambeaux gagneraient en crédibilité dans une Europe augmentée, une Europe où le parapluie nucléaire français aurait comme pendant le parapluie financier de la signature de Bruxelles… Pour cela nous devons faire des efforts, nous commencerons à nous désendetter quand nous aurons atteint un niveau de déficit de 2,6 %, nous en sommes loin (5,3% en prévision pour 2025 et encore cela ne sera sans doute pas tenue!).