La nécessité du courage : Réformer notre constitution pour sauver notre civilisation.

20 octobre 2020
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Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, un pas à été franchi dans notre pays, une prise de conscience a eu lieu qui doit se traduire en action forte et rapide. Beaucoup l’ont dit: les hommages ne suffisent plus!
Face à l’islamisme conquérant, puisque c’est bien de cela dont il s’agit, un islamisme politique, intégriste, qui porte un projet de civilisation en opposition complète avec nos valeurs, notre culture, revient la seule question qui vaille en politique: celle du courage.

Le courage permet d’affronter les difficultés en oubliant les faiblesses. Il permet d’entreprendre des choses difficiles, justement rendues indispensables pour assumer un futur acceptable pour la société.
Le courage n’est pas une vertu sacrificielle: elle protège, elle ouvre des potentialités, elle est tout à la fois instrument de leadership et de gouvernance. Le courage se diffuse par mimétisme, partant de l’exemplarité des leaders. Le courage est l’outil indispensable au service du sens et de l’avenir.Il repose sur l’autorité.

L’autorité constitue le lien fondamental de toute société humaine. L’autorité qui fixe le cadre est d’autant plus nécessaire à un moment où l’expression des colères et la gestion des conflits constituent des enjeux premiers de la société. Cet appel d’autorité passe par la confiance, le travail, l’écoute, le respect. Il faut un cadre clair et solide.
L’autorité a besoin de liberté, de loyauté et plus que tout encore de sincérité. Nous en avons trop longtemps manqué…

L’autorité repose sur la règle des 4 C : Concevoir, Convaincre, Conduire, Contrôler :
– Concevoir un projet qui fasse société, qui fasse sens, qui crée du lien, qui éclaire une vision,
– Convaincre de sa pertinence, de sa justesse, pour tous et pour chacun. en ayant possiblement recours au référendum,
– Conduire ce projet avec détermination c’est à dire le traduire, le mettre en œuvre, être dans le « faire »,
– Contrôler qu’il soit fidèle, efficace et respectueux.

L’autorité n’est pas l’expertise, elle est la décision au service de la finalité, de la politique, jamais d’elle même.
Le courage de l’autorité, l’autorité du courage, en l’espèce c’est faire vivre et valoir notre république, notre liberté. C’est arrêter de se payer de mots autour d’une laïcité qui depuis longtemps déjà s’est trop souvent réduite à un anticléricalisme idéologique. Cet aveuglement coupable face aux ennemis de la République, cet angélisme et cette compromission doivent cesser et disqualifient durablement tous ceux qui s’y sont fourvoyés.

Que faire alors?

Dire ce que nous sommes : une République démocratique et laïque assise sur des racines judéo-chrétiennes.
Intégrer ceux qui veulent partager cela, qui refuse tout repli communautariste, exclure tous ceux qui veulent une autre société, une autre civilisation, sans compromis, sans faillir.
Éduquer, accompagner, tous ceux qui ont besoin de l’être sur ce chemin de civilisation et de culture ouverte, intégrative et qui cesse de s’excuser d’être ce qu’elle est.
Disposer d’une école et d’une police qui le permettent.
La politique que nous devons porter, incarner et tenir s’inscrit au final en réponse à cette formule cruelle mais trop réelle de Cioran : « La révolution fut provoquée par les abus d’un règne où les privilèges appartenaient à une classe qui ne croyait plus en rien, même pas à ses privilèges (…), car elle avait un faible ostensible pour les idées de ceux qui allaient l’anéantir. La complaisance pour l’adversaire est le signe distinctif de la débilité, c’est à dire de la tolérance pour l’ennemi, laquelle n’est, en dernier ressort, qu’une coquetterie d’agonisants. »

Voilà où nous en sommes.

Notre adversaire ne doit plus bénéficier d’aucune tolérance. Nous devons à nos enfants le courage de l’autorité. L’islamo-gauchisme qui nous paralyse depuis des années doit cesser et cela doit être assumé. Il y a en France un islam politique, intégriste, que nous devons combattre avec une justice au service de la sécurité des populations, des serviteurs de l’Etat et des plus fragiles qui en sont les premières victimes. C’est le meilleur service que nous pouvons rendre à notre pays bien sûr et aux musulmans eux mêmes.

Nos ennemis, les ennemis de nos libertés, ne doivent plus avoir le droit pour eux au prétexte de grands principes qui sont notre « coquetterie d’agonisant ».
Nous devons réformer notre constitution pour sauver notre civilisation, même si nous disposons déjà de bien d’autres armes que nous pouvons utiliser sans attendre dans cette « guerre » qui va durer!

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