La crise aggrave fortement la situation des plus précaires: c’est l’angle mort du plan de relance du gouvernement
⚫️ Nous devons agir sans délais faute de quoi les 10 millions de français qui vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté ne se relèveront pas de la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons.
🔵 Il y a encore beaucoup à faire pour notre économie et nos commerçants en particulier. Il faut le plus vite possible, dès le dernier week-end de novembre, leur donner la possibilité de travailler à nouveau. Le plan de relance centré sur l’offre est puissant même s’il mériterait d’être plus ciblé, plus ponctuel. Il faudra trouver de nouveaux ressorts pour les secteurs qui risquent de demeurer fermer au-delà du 1er décembre: restauration, café, tourisme, événementiel, culture et sport…
Consacrons nos moyens au sanitaire et social, en complément des secteurs économiques prioritaires à soutenir, laissons travailler tous ceux qui le peuvent dans le respect des mesures sanitaires pour nous permettre de le faire.
🟢 Nous ne pouvons attendre davantage pour répondre à l’appel des associations caritatives, du secteurs social qui tirent la sonnette d’alarme. Veronique Fayet, présidente du Secours Catholique nous le rappelle dans Le Figaro de jeudi et je vous fais partager son interview.
J’avais été frappé par son bref mais puissant ouvrage « Révolution fraternelle, le cri des pauvres », publié en 2019.
Ancienne conseillère municipale de Jacques Chaban-Delmas, puis adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux, elle fait partie des personnes qu’il convient d’écouter et d’entendre si l’on veut garder notre société debout.
⚫️🔵🟢 Entendons ce triple cri des pauvres, de la planète, de la démocratie.