🏛️Examen du projet de loi de finances pour 2024 : 50 ans de déficits – Un déficit extrême à contretemps de la hausse des taux d’intérêt et de la charge de la dette – 285 milliards d’euros de prévision d’émission de dette en 2024 !
‼️Le projet de loi de finances (PLF) présenté par le Gouvernement est triplement inquiétant et continue à précipiter notre pays vers des abîmes :
❗️Un optimisme des prevision macroéconomique (croissance, taux d’inflation et de chômage, productivité, solde commercial …) qui interroge sur la sincérité même de ce budget qui pourrait encore être davantage dégradé du fait d’un contexte de resserrement de la politique monétaire et d’incertitudes grandissantes.
❗️Un déficit public qui est le deuxième le plus élevé de la zone euro (4,5% du PIB) et qui représente 45,7 % des ressources de l’Etat), le troisième pays le plus endetté de la zone euro (109,7 points du PIB, avec une hausse de près de 12 points depuis 2017, et alors que l’Allemagne se situe à peine au dessus de 60 points), une charge de la dette qui sera le premier poste budgétaire en 2027 (84 milliards en 2027 et 56 dès 2024), un stock de dette qui dépasse désormais les 3000 milliards d’euros.
❗️Des dépenses publics toujours en augmentation (100 milliards d’euros en deux ans malgré le retrait des mesures de crise), seul l’Etat est responsable du déséquilibre des comptes publics, le maintien d’une dérive toxique du « quoi qu’il en coûte » avec des dépenses de l’Etat toujours en hausse (+22,3% depuis 2017) dans pratiquement tous les ministères (dont celui de l’enseignement scolaire qui j’espère permettra de mettre enfin un terme à la suppression de postes devant élèves), la création de 8500 emplois publics supplémentaires sans réelle réflexion de fond.
‼️J’aurai l’occasion de revenir sur ce PLF tout au long de son examen au Sénat mais d’ores et déjà, deux pistes d’économie me semblent devoir être mises en œuvre en responsabilité :
❗️Réduction de la dépense fiscale et des niches fiscales et sociales,
❗️Examen attentif des effectifs pour les diminuer tout en accroissant les effectifs produisant le service public et en réduisant « l’administration administrante », dans un objectif de 80/20 (tendre vers 80% de la masse salariale devant élèves, devant patients, devant citoyen à protéger… et 20% pour gérer ces services).
À suivre…