La Commission européenne juge en effet conforme le plan budgétaire et structurel à moyen terme déposé par la France, qui prévoit une réduction du déficit sous les 3 % du PIB en 2029.
En effet, le surenchérissement des billets pourrait entraîner une baisse de la fréquentation, augmentant le déficit à la charge de l’Etat et des collectivités. Outre la fragilisation de la ligne aérienne essentielle à la desserte de villes comme Aurillac qui n’ont pas de vraies alternatives par le rail et la route, ce dispositif serait contre productif.
Même si cette question présente un aléas juridique sur le plan européen au titre des aides d’Etat, je me réjouis de son adoption qui va permettre avant la CMP d’en sécuriser la portée.
Je me réjouis de nombreux soutiens autour de cet amendement également défendu par mon collègue Bernard Delcros et qui avait été aussi déposé à l’Assemblée nationale par Vincent Descoeur, hélas sans succès au regard des conditions d’examen du PLF à l’AN.
Selon les règles juridiques en vigueur pour pouvoir appliquer un taux réduit de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique il est nécessaire que le client remette des attestations CERFA.
Il est proposé de supprimer cet imprimé et ainsi faciliter les démarches administratives des entreprises et des clients.
J’ai aussi souhaité proposer cette simplification pour les travaux de rénovation des bâtiments qui bénéficient du taux réduit de 10%.
Je me réjouis de l’adoption de cet amendement qui va alléger les contraintes de chacun, la mention sur la facture devant suffire.
Rappelons d’abord que la TVA est un impôt de rendement qui n’a pas d’objet re distributif.
Ce n’est pas non plus une fiscalité incitative, la baisse des taux ne fait pas baisser les prix et n’oriente pas vraiment non plus le comportement du consommateur, alors que cela représente un coût direct pour les finances publiques.
Je me suis donc opposé à toute baisse de TVA.
Je ne souhaite pas non plus une augmentation de TVA sans la contrepartie d’une baisse des cotisations sociales en parallèle et donc d’un transfert du financement de notre protection sociale du travail vers la consommation.
Cela permettrait par ailleurs de rapprocher le salaire net du salaire brut et ainsi d’augmenter le pouvoir d’achat de chaque salarié rendant parfaitement supportable une hausse des prix qui serait en outre limitée.
Bien évidemment, il n’était pas possible d’introduire une telle mesure dans le PLF mais je souhaite vraiment que nous puissions porter cette réforme qui est la seule à pouvoir réellement améliorer le pouvoir d’achat de ceux qui travaillent.
À suivre…