Entre réalités de terrain à Lacapelle-Viescamp et à Boisset, et Annonces hors sol relatives à la dette française

23 avril 2023

💢 Entre réalités de terrain à Lacapelle-Viescamp et à Boisset, et Annonces hors sol relatives à la dette française.

⭕️ Action de la fédération des pêcheurs du Cantal sur les berges du lac de Saint Etienne Cantalès, à Lacapelle-Viescamp, au Puech des Ouilhes.
📍 80 personnes (pêcheurs, pêcheuses, chasseurs, adhérents des Clubs Nautique, enfants de l’Atelier Pêche Nature de l’AAPPMA de Laroquebrou, autres utilisateurs et amoureux du lac) avaient répondu à l’appel de la Fédération de Pêche et des AAPPMA du Bassin d’Aurillac-Laroquebrou- Maurs Châtaigneraie pour toiletter les berges de ce joyau qu’est le lac.
📍Inauguration des équipements de navigation et de pêche du projet phare de la Région #auvergnerhonealpes avec Marc Georges, Président de la Fédération Départementale de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques du Cantal, en présence de Maryline Monteillet, Maire de Lacapelle Viescamp (Vice Présidente de la CABA en charge des équipements touristiques) et de nombreux autres élus, dont Pierre Mathonier, Bruno Faure, Gilles Combelle, Michel Teyssedou et M. Pouget d’EDF.
📍La Region consacre un programme de 3 M€ sur 3 ans au plan pêche qui constitue une vraie filière de développement économique et environnemental pour notre Région, autour de 4 axes :
🔺Connaissance pour la préservation et l’amélioration de la biodiversité,
🔺Travaux de restauration des milieux aquatiques et aménagements halieutiques,
🔺Coordination et communication régionale,
🔺Sensibilisation et valorisation du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques et développement du loisir pêche.
📍Le projet inauguré ce jour s’inscrit dans le sprojets phares développés dans le Cantal pour soutenir l’offre de pêche sur chacun de nos grands lacs : Tremouille (La Cregut), Enchanet, Saint-Etienne-Cantales, Garabit-Grandval.

⭕️ Foire à la brocante de Boisset.
📍Comme chaque année, le président de la brocante Jean-Pierre Cassan a maintenu la traditionnelle foire qui cette année rebondira même à Salers le 16 juillet prochain.
📍La Brocante de Boisset a été décalée cette année au dimanche 23 avril, pour attirer un peu plus et profiter du beau temps, qui hélas n’était pas totalement au rendez-vous. 70 exposants brocanteurs et collectionneurs étaient inscrits et le public avait répondu présent ce matin.
📍J’ai été heureux de répondre à l’invitation de Dominique Beaudrey, Maire et Conseillère départementale, et de Florian Morelle, Conseiller départemental, mais aussi de retrouver une fidèle de Boisset, la Vice-présidente du conseil départemental Sylvie Lachaize.
Une des manifestations qui fait vivre nos territoires…

⭕️ Dette publique : Peut-on croire à une véritable baisse de l’endettement d’ici à 2027 telle qu’annoncée par Bercy ?
📍Les Ministres des finances et des comptes publics ont présenté ce jeudi la nouvelle ligne budgétaire de la France jusqu’à 2027. Pour réduire la dette, ils comptent s’appuyer notamment sur des économies de dépenses, sans vraiment les documenter. Mais paradoxe persistant, le lendemain ils confirment un maintien du bouclier tarifaire électrique jusqu’en 2025 et le Président de la République annonce 3 milliards d’euros pour les enseignants, sans doute nécessaire, mais montrant que le « quoi qu’il en coûte persiste ». La crédibilité du dispositif reste donc interrogée avant que la revue des dépenses soit engagée.
📍Est-ce que cela rassurera les agences de notation qui doivent bientôt revoir le cas français, et la Commission européenne qui promet un retour à des règles budgétaires plus contraignantes l’an prochain ? La réforme des retraites était un premier gage (économie au mieux de 7 milliards), cet exercice en constitue un second. Mais tout cela est-il vraiment crédible? Ce n’est pas vraiment gagné. Les nouveaux objectifs budgétaires plus ambitieux pour le quinquennat sont indispensables et doivent être réels. Une nouvelle trajectoire qui promet un désendettement plus rapide, est bien sûr nécessaire mais manque encore de concret.
📍En dévoilant les grandes lignes du pacte de stabilité (PSTAB), le document envoyé tous les ans à Bruxelles et gravant dans le marbre les prévisions budgétaires sur cinq ans, malgré l’absence d’une loi de programmation de nos finances publiques pour lequel le Gouvernement n’a pas trouvé de majorité, celui-ci reconnaît enfin la situation de bascule, celui de la fin de l’argent gratuit. Reprendre le contrôle de notre dette pour garder le contrôle de nos choix et enfin poser le cadre indépassable de l’action publique. Il était temps.
📍Dans le détail, le gouvernement promet maintenant de ramener le déficit à 2,7 % du PIB en 2027, alors qu’il était encore à 4,7 % fin 2022 et qu’il est prévu désormais à 4,9 % fin 2023 (au lieu de 5 %). Il s’agit d’une légère amélioration par rapport aux précédentes prévisions, qui tablaient sur 2,9 % en 2027. Ce que nous réclamions dès 2022 au niveau de la commission des finances du Sénat est enfin retenu.
📍C’est surtout sur la dette que Bercy se veut le plus offensif : celle-ci doit être ramenée à 108,3 % du PIB en 2027. C’est un minimum. Certes, elle restera encore bien supérieur au niveau d’avant-Covid (97 %). Cela n’en constitue pas moins une évolution notable par rapport à la timide décrue annoncée auparavant – à l’automne, l’objectif était seulement de la faire refluer de 111,6 % à 110,9 % en cinq ans. Pourquoi une telle « accélération » ? Les locataires de Bercy pointent les tensions nouvelles sur les marchés financiers. Les taux d’emprunt remontent à grande vitesse depuis quelques mois et promettent d’alourdir le coût de la dette. Je le dénonce depuis 2 ans! La charge de la dette devrait atteindre 71,2 milliards en 2027 et représenter à cet horizon le premier poste de dépense de l’Etat. Ce constat est posé depuis longtemps et le déni ne peut plus durer.
📍Il faut donc se retrousser les manches, d’autant que l’inflation ne va pas aider dans cette tâche – même si concrètement, la hausse des prévisions en la matière cette année, à 4,9 %, devrait pourtant permettre de grignoter plus rapidement le poids de la dette rapporté au PIB. Il s’agit bien d’une nécessaire inflexion politique correspondant à une véritable volonté.
📍Cette décision politique ne peut pas passer pas par des hausses d’impôts, qui viendraient casser la faible croissance. Bien au contraire, il s’agira ensuite, et seulement ensuite, après avoir baisser la dépense, d’amorcer une baisse de nos prélèvements obligatoires.
📍Le gouvernement répète une nouvelle fois miser sur une croissance solide – grâce au maintien d’une politique de l’offre – et des économies fortes sur la dépense publique pour tenir ses objectifs. Récemment, la Cour des comptes avait évoqué « un scénario économique optimiste » pour qualifier les hypothèses de Bercy de croissance potentielle d’ici à 2027, et le chiffre avancé ce jeudi d’avoir 1 million d’emplois créés sur ce quinquennat ne devrait pas démentir ce sentiment. Quant à l’effort d’économies (une dépense publique évoluant de +0,6 % par an hors inflation), il avait déjà été jugé « inédit » par la Cour. Il doit ramener le taux de dépenses à 53,5 % du PIB en 2027 (57,5 % l’an dernier), soit légèrement en dessous du niveau d’avant-Covid.
📍A cette fin, il sera demandé à l’Etat (-0,8 % en moyenne par an hors inflation pour sa dépense), et ce dès l’an prochain.
📍Je serai un des orateurs de mon groupe au Sénat pour intervenir sur ce pacte de stabilité le 3 mai prochain. J’y reviendrai.





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