
Or, face aux démocraties européennes, désarmées depuis la fin de la guerre froide, croyant aux dividendes d’une paix éternelle, les puissances révisionnistes se sont, elles, réarmées massivement. Aujourd’hui, elles s’organisent face à l’Occident, comme le montre l’axe formé par la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, qui vient d’envoyer 10 000 soldats pour aider le Kremlin dans sa guerre en Ukraine. Si Donald Trump mettait brusquement fin à l’aide militaire à l’Ukraine, l’Europe serait dans l’incapacité de la compenser. Et si Donald Trump rompt le lien transatlantique en reniant l’article 5, nous n’aurons aucune alternative à offrir, puisqu’il n’y a pas d’armée européenne. Pour faire une armée complémentaire, il faudrait trente ans. Notre défense territoriale, aujourd’hui, dépend de Donald Trump.