Rappelons tout d’abord que les infrastructures de transports ne sont pas dans le périmètre du CPER. Pour autant, d’ores et déjà des moyens sont dégagés pour les études nécessaires avant d’engager à partir de 2023 les travaux de la RN122 autour de Maurs et de Vic en particulier. Par ailleurs, la régénération des voies ferrées pour améliorer la desserte du Cantal et rendre effectif le train de nuit sont aussi en projet. La question du maintien de la ligne aérienne ne se pose plus et le développement de la fibre d’ici fin 2022 est acté par ailleurs.
L’objectif du travail préparatoire à ce futur CPER est avant tout de définir une stratégie, une vision et des priorités d’action pour le Cantal qui seront financées par la Région et par l’Etat dans les 6 prochaines années. Autour du Préfet du Cantal et du Président du Département, avec le Député Vincent Descoeur et d’autres élus, j’ai pu faire partager quelques orientations qui me semblent devoir être prises en compte de manière prioritaire. J’aurais l’occasion de les développer et de les présenter plus tard lors de la finalisation à l’automne du CPER et vous pouvez d’ores et déjà les retrouver sur mon site www.stephane-sautarel.fr.
Pour le synthétiser en quelques mots, disons que nous devons trouver des réponses en faveur de l’attractivité du Cantal, quels que soient les secteurs. Cela passe par une reconnaissance de la différenciation, la gestion de la question centrale du foncier, la prise en compte des enjeux d’une écologie positive, le maintien du maillage de notre territoire et l’émergence de quelques dossiers phares créateurs d’emplois et répondant à notre défi démographique.
Le volontarisme est essentiel pour ne pas accepter certains carcans. Il demande courage et clarté dans nos choix pour donner espoir et perspective. Le Cantal est une terre d’avenir, donnons lui collectivement les chances de son développement équilibré et humain.