🚘 L’avancée à marche forcée vers les voitures électriques présente de nombreux risques.

25 janvier 2022
🔌 Dans une interview dans Les Échos du 13 janvier dernier, Carlos Tavares, Directeur général de Stellantis (issu de la fission PSA, Fiat-Chrysler) casse les idées reçues sur les voitures électriques. Il était temps qu’une autre voix autorisée nous alerte sur les risques d’une telle avancée a marche forcée d’ici 2025 vers les véhicules électriques. A minima interrogeons-nous ?
💡En raison de la très mauvaise empreinte carbone liée à la fabrication des batteries électriques, un véhicule électrique doit rouler 70 000 km pour commencer à être positif sur le plan environnemental par rapport à un véhicule thermique. Par ailleurs, on peut s’interroger sur l’absence sérieuse de plan de recyclage des batteries. Mais ce n’est pas tout, pour faire rouler une voiture électrique, il faut de l’électricité ! Si, comme en Allemagne et bientôt chez nous, nous continuons à tuer le nucléaire, nous produirons de l’électricité à base de centrales à charbon, car les énergies renouvelables non pilotables n’y suffiront pas.
💡Ensuite, Carlos Tavares pointe le sujet du coût. La production d’un véhicule électrique est plus onéreuse que celle d’un véhicule thermique (+ 50%, avec un prix minimal de l’ordre de 30.000€). La différence n’est pas l’épaisseur du trait. Les classes populaires et les classes moyennes françaises ont-elles vraiment les moyens de supporter cette différence ? Va-t-on encore compter sur les fameux chèques en blanc de l’Etat déjà impécunieux, financés à coup de dettes aujourd’hui et d’impôts demain, pour faire semblant de compenser ?
💡Enfin, il y a le sujet de l’emploi et de notre industrie. Qui produit les batteries électriques ? La Chine. On se prépare un gigantesque plan social pour l’industrie française.
💡Il est grand temps de s’interroger pour savoir comment arrêter de massacrer les classes moyennes qui ne peuvent entrer ainsi à marche forcée dans une transition énergétique synonyme de décrochage social. Mais aussi pour savoir comment ne pas gaspiller l’argent public et défendre nos entreprises et nos emplois. Plus largement il s’agit de fonder une nouvelle approche de l’écologie appuyée sur la raison, intégrant la dimension économique et énergétique.
Bref il est encore temps d’écouter, de faire le choix du bon sens. Sachons le faire !
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