🚆Feuille de route « Mobilités positives 2035 » : la Region a l’écoute du Cantal.
21 février 2022
Dans le cadre de la phase d’écoute des acteurs du territoire, l’équipe « transports » de la Region était aujourd’hui dans le Cantal pour rencontrer les communautés de communes et d’agglomération afin de préparer sa future feuille de route de la mobilité. Celle-ci devrait être arrêtée fin 2022 autour de 3 ambitions et objectifs :
Désenclaver, irriguer, mailler, ouvrir les territoires,
Déployer les mobilités décarbonées,
Améliorer l’offre en quantité, qualité et fiabilité.
Rappelons qu’avec 1,523 milliards d’euros, la mobilité constitue le premier budget de la Region. Avec 200.000 voyages par jour sur le réseau TER, 220.000 élèves transportés quotidiennement, notre Région, actrice de toutes les mobilités, est la première organisatrice de mobilité de France après l’Ile de France.
Visite du chantier du PEI (Pole d’Echange Interlodal) d’Aurillac, de l’atelier de maintenance de la SNCF et de la gare,
Réunion de travail avec la CABA sur les sujets qui concernent les 2 AOM : billetique, points d’arrêt mutualisés, organisation du service.
Réunion avec les EPCI : rappel des grands enjeux régionaux, sujets propres au Cantal.
Parmi les points qui ont fait l’objet d’échanges avec les EPCI, citons :
Ferroviaire : sauvegarde des lignes, rappel des engagements y compris les contractuels facultatifs, remise à niveau des équipements de service dans les gares, navettes ferroviaires, train de nuit…
Mobilité verte.
Routes : RN122, raccordement à l’A89, expérimentation de gestion de RN par les collectivités suite au vote de la loi 3DS,
Aérien: consolider la liaison Aurillac – Paris.
Lignes touristiques saisonnières : renforcer l’attractivité du Lioran et du Puy Mary, desserte des grands lacs.
AOML : définition des mobilités douces, accompagnement des voies à mobilité active…
Vélo tourisme : développement et valorisation du vélo en articulation avec les autres modes de transports.
Chacun a salué la pertinence de la démarche de la Region qui veut co-construire sa politique de mobilité. Le contexte sans doute durable du coût élevé de l’énergie, la transition écologique, l’enjeu de la mobilité pour l’attractivité de nos territoires, renforcent la nécessité de cette coordination. On pourrait à ce titre définir un seul bassin de mobilité à l’échelle du Cantal.